Pac-Man, cette petite boule jaune, a marqué l'histoire du jeu-vidéo et est devenu un pilier du monde de l'arcade durant les années 80 (et aujourd’hui encore…). Pourtant, le soft en lui-même est très basique : Vous incarnez Pac-Man, le glouton jaune, et vous devez avaler toutes les Pac-Gommes du tableau. Mais attention, car 4 fantômes colorés vous courent après ! Et c'est là, toute l'essence du jeu ; Devoir gober toutes les Pac-Gommes, tout en évitant ces foutus fantômes. Bien entendu, le jeu regorge de bonus pour scorer et de 4 Super-Pac-Gommes par tableau qui vous permettrons, durant une poignée de secondes, de dévorer ces affreux ectoplasmes. Et à chaque fois que vous terminez le tableau, rebelote, mais avec des ennemis toujours plus rapides, mettant vos réflexes à rudes épreuves... Les versions NES et GBA proposent des adaptations 8-Bits très fidèles (mais on pointera du doigt la version GBA pour son prix et la fainéantise de l'adaptation !). Arriverez-vous à faire bugger le jeu (il vous faudra pas mal d’entrainement je pense…) ?

Pac Man a vieilli, et pourtant il reste une icône des années 80, que ce soit pour sa silhouette jaune en forme de camembert ou le jeu original sur borne d'arcade. Et puisqu'on parle de nostalgie, c'est également le cas pour Nintendo qui décide de ressortir le jeu à l'occasion de sa gamme NES Classics pour Game Boy Advance. C'est loin d'être la première fois que Pac Man revient sur console. Habitué des compilations de retrogaming et autres rééditions, le jeu de la mascotte de Namco est proposée sans le moindre bonus pour la somme de 20 euros. Certes c'est un classique indémodable, mais quand on sait qu'en 2004 il existe des centaines de clones gratuits sur Internet dont la qualité surpasse parfois l'original, on peut se demander si cette gamme NES Classics n'est pas une arnaque. De plus, comment expliquer un tel vide sur la cartouche alors que cette dernière est surement capable d'y faire tenir tous les opus de la collection anniversaire NES Classics ? Vous l'aurez compris, je ne critique donc pas directement le jeu mais la façon dont les éditeurs ont voulu nous prendre pour des moutons... Les goinfres !