Second volet de la saga, Panzer Dragoon II Zwei reprend les grandes lignes de son prédécesseur, à savoir un rail shooter à dos de dragon dans des environnements fantastiques. L'univers est vraiment saisissant, grâce soit rendue à des textures lissées et détaillées et à un design du bestiaire et des décors hors du commun. La mise en scène, entre batailles terrestres (on gambade sur la terre ferme !), aériennes et boss gigantesques, laisse pantois. Le tout est bien servi par une ambiance musicale d'un autre monde. Le gameplay gagne de son côté en profondeur. On a droit à une plus grande liberté de mouvements, bien au-dessus de la moyenne au regard de ce qui se fait dans les rail shooters. Le couloir, dans lequel se déplace notre dragon, est large et le choix du parcours à certains moments casse le train-train de ce genre de jeu. Grande nouveauté aussi, notre dragon gagne en expérience et grandit au fil des niveaux. Il faudra ainsi faire preuve de dextérité et tutoyer les 100 % de réussite pour que notre bébé poulet prenne son envol et devienne un majestueux dragon. Grand jeu, pour sûr ! Un très grand jeu même pour répondre à l'ami Jumpman.

Grand jeu, grand jeu... comme tu y vas fort ! Panzer Dragon 2 vous propose de vous mettre sur le dos d'un dragon pour shooter du méchant à travers des niveaux que vous allez parcourir sur un rail... Vous pourrez shooter à presque 360° et utiliser un lock bien utile ou encore, une sorte de smart-bomb. Classique, mais efficace. Si le premier niveau se déroule sans problème particulier (et même de façon agréable !), dès le deuxième, là, le jeu montre ses limites et ses défauts. En effet, dès le deuxième niveau, la difficulté monte d'un cran, mettant ainsi la maniabilité à rude épreuve. Car oui, les monstres vous assaillent de toutes parts, vous obligeant à jouer du pad de façon intense, quitte à perdre la lisibilité du jeu... Qui plus est, les graphismes n'aident en rien, puisque tout devient très fouillis et moches (ha, les charmes de la 3D 32-bits). Oui, ce Panzer Dragon m'a clairement déçu. La faute à une réalisation datée donc et une maniabilité bien trop confuse.

Panzer Dragoon Zwei, est le deuxième épisode, mais le premier dans la chronologie Dragoonesque. La synthèse a laissé plus de place au jeu en lui-même, toujours en 3D temps réel et bénéficiant de graphismes très améliorés. On suit l'apparition du premier "Dragon", qui n'est qu'une sorte de bête de somme ayant muté grâce à un virus lancé par un super ordinateur gérant l'équilibre de la vie dans ce monde. Le Dragon sert de régulateur en détruisant humains ou entités biologiques afin d'équilibrer les forces naturelles de ce monde. Ce système a été inventé par les "Anciens", dont on découvre les ruines au fur et à mesure, et les armes qu'ils ont laissées, des armes biologiquement mécaniques et vivantes ! Vous comprenez maintenant toute la puissance et la quintessence de ce monde inventé par la Team Andromeda, un univers créé de toutes pièces avec son langage, ses ethnies, ses religions et son économie. Le Zwei est encore un rail Shooter, diablement efficace, exploitant les astuces de la Saturn avec ses plans 2D mis en 3D permettant des effets de profondeur infinis. Les Boss sont plus recherchés, il y a différents chemins, ainsi qu'une nouvelle arme surpuissante à notre panel.

Dans le sillage de son aîné, Panzer Dragoon Zwei retrouve les codes du premier épisode, à savoir un rail-shoot efficace, à la direction artistique soignée et iconique. Cette fois-ci, l'aventure commence certes toujours à dos de dragon, mais au sol. A la suite d'un premier niveau sur fond d'attaque impériale, vous décollerez pour enfin sillonner les cieux de ce monde étrange. Le jeu enchaîne les cités cyclopéennes d'un autre âge, des forets grouillants d'ennemis hostiles et des déserts aux tons pastel. A noter un cheptel de boss vraiment impressionnants, marquants par leurs animations et leurs pattern pour une Saturn. Ces derniers utilisent au maximum le concept du jeu consistant à devoir les suivre du regard, grâce au système de changement d'angles via les gâchettes du pad. Ils vous tournent autour, passent au dessus et en dessous de vous, et créent une réelle tension grisante dans les affrontements. Le jeu cache également différentes routes et est assez exigeant en terme de difficulté, mais jamais injuste. L'apprentissage et la persévérance, ainsi que l'observation du radar, sont les clefs de votre réussite. De plus, le jeu sauvegarde votre progression à chaque stage.