Le principe de Paperboy est simple : monté sur son bicycle, nous incarnons un livreur de journaux badass qui, s'il distribue le courrier à ses abonnés, n'hésite pas à employer des méthodes dignes du Parrain pour s'octroyer de nouveaux clients. En effet, s'il suffit d'un jet dans la boîte aux lettres pour les clients fidèles, les quotidiens devront briser vitres et massifs des voisins ne payant pas pour leur "protection". Le soft pourrait être divertissant, à éviter les chiens, poussettes et mamies armées de rouleaux à pâtisserie, si la réalisation avait été correcte. Ce qui n'est vraiment pas le cas, le scrolling en diagonale sur le petit écran de la Game Boy ne nous permettant aucunement de jouer efficacement, rageant d'innombrables fois à l'apparition d'obstacles absolument impossibles à éviter. Un titre qui ne mérite pas une première page en somme.