L'un des premiers jeux de la Super se devait d'être une vitrine des capacités graphiques de la console et de son mode 7. Cependant, il est bien difficile d'être bluffé par la qualité graphique de Pilotwings : très sobre, et revendiquée comme telle. Le but du jeu est de passer les différentes licences d'une école d'aviation, et pour réussir, vos instructeurs vous ont concocté un programme chargé : on commence par les rudiments (faire atterrir un biplane, un deltaplane...), puis progressivement la difficulté augmente, des épreuves vous sont imposées (généralement, il s'agit de passer des anneaux, ou suivre un tracé particulier), les aires d'atterrissage sont de plus en plus restreintes, la météo sera défavorable... Le jeu peut rebuter de prime abord, surtout les épreuves de chute libre qui nécessitent de la pratique, mais en s'acharnant, on trouve un réel plaisir à avancer. La surprise vient en fait en milieu et fin de jeu, lorsque vous prendrez les commandes d'un hélicoptère pour deux missions (sauvetage et opération militaire), très différentes dans leur approche que les autres épreuves. Pilotwings accuse le poids du temps, mais son charme ne s'est pas envolé !

Pilotwings vous propose de prendre les commandes d'appareils volants (motorisés ou non) et d’accomplir diverses missions (comme passer à travers des anneaux, atterrir sur une cible mouvante, etc...). Seulement, si l'idée est sympa, la maniabilité vous demandera de l'entrainement. Mais les débuts vont parfois être difficiles ! En effet, Pilotwings use du fameux Mode-7 de la SNES pour pouvoir créer les effets de vols et plongeons, mais ce Mode-7 n'est pas franchement super précis... Ainsi, il sera parfois difficile d'évaluer les distances et la vitesse, ce qui engendrera des échecs parfois injustes. Mais comme je vous l'ai dit, l'entrainement sera indispensable à votre progression. Sinon, la réalisation du jeu fleure bon les débuts de la 16bits de Nintendo, avec des couleurs un peu criardes, un Mode-7 encore balbutiant et une bande-son devenue culte aujourd'hui. Pilotwings a vieilli, mais il garde un charme indéniable et une saveur toute particulière pour ceux l'ayant connu à l'époque. Les autres n'y verront qu'un jeu dépassé et presque injouable.

J'avais découvert cette série avec l'épisode qui était sorti sur Nintendo 64, et c'est avec un très grand plaisir que j'ai ensuite pu découvrir Pilotwings sur Super Nintendo. Le jeu vous propose de passer différentes épreuves, comme apprendre à atterrir avec un avion, sauter en parachute et atterrir au bon endroit... A la fin de chaque épreuve, votre instructeur vous donne différentes notes sur plusieurs critères (vitesse, précision...), et il faudra avoir un certain nombre de points pour pouvoir passer aux étapes suivantes. Graphiquement, Pilotwings n'est certainement pas ce que l'on peut trouver de plus beau sur Super Nintendo, mais le jeu est vraiment très prenant, et on s'amuse beaucoup à essayer de réussir le mieux possible chaque épreuve. Bref, ce Pilotwings est vraiment une réussite !

Aaaah, les jeux démos de lancement de la Super Nintendo, ceux qui permettaient de montrer qui a la plus grosse ! Que de souvenirs ! Pilotwings en fut un digne représentant avec son étalage dégoulinant du fameux Mode 7. Au programme de cette simulation de vol, l'apprentissage du saut en parachute, du deltaplane, du rocketbelt et de l'avion via le passage de licences. Les instructeurs vous donnent des objectifs à remplir puis évaluent votre performance. C'est sympathique, rapidement prenant, et il faut bien admettre que c'est techniquement très réussi bien qu'un poil terne graphiquement. Au bout de 4 niveaux de licences passés, on vous envoie en mission de sauvetage à bord d'un... hélicoptère ! Je ne suis pas ennemi de la variété mais il y avait sans doute moyen d'utiliser les compétences acquises précédemment pour ce niveau final, d'autant que la difficulté est irritante. Une fois réussie, place au mode expert avec le même cheminement : 4 licences beaucoup plus ardues à obtenir (voire frustrantes pour les dernières) puis mission en hélicoptère ultra difficile. Si les bruitages sont bons, les musiques d'ascenseur sont peu emballantes. Bref, un jeu sympathique mais qui manque de fun.