Après Aladdin, Le Livre de la Jungle et Le Roi Lion, Pinocchio est une nouvelle adaptation made in Virgin d'un Classique Disney, un vrai gage de qualité. Et à l'écran, en effet, on est dans la lignée des précédents jeux. On retrouve toute l'ambiance magique du dessin animé, jusque dans les décors très fins et bien colorés et jusque dans les animations des personnages reprises du film. En revanche, côté jeu, Pinocchio est clairement destiné au jeune public. Les niveaux se parcourent sans entrave aucune et certains comme le ventre de la baleine, apparaissent un peu vides et pas très inspirés. Comptez une demi-heure pour venir à bout de l'aventure lors de la première partie. Autre déception, on dirige Jiminy Cricket que dans un seul et bref niveau, c'est vraiment dommage et surtout très frustrant, car le célèbre grillon manie son parapluie comme personne.

Jadis, Pinocchio me faisait de l’œil en magasin, de par la beauté de ses graphismes, très dessins animés. Il aura fallu attendre 3 décennies pour que je m'y essaie. Clairement, le jeu est assez médiocre. Commençons par les points positifs : la réalisation est vraiment belle ; l'animation est ultra-fidèle grâce aux renforts des animateurs Disney ; le jeu retrace assez bien toutes les scènes-clés, et il y a quelques bonnes idées par ci par là (les ballons ou les niveaux de l'île enchantée et de l'océan). C'est à peu près tout. Pour le reste, l'immense majorité du jeu : consternant ! Rarement dans un jeu je n'aurais vu autant de problèmes de level design. Que ce soit le 1er niveau, celui de Jimmy Cricket (qui est en réalité un panneau fixe, quelle escroquerie), ou l'intérieur de Monstro, on ne sait jamais où aller, ou même comment finir un niveau. On a souvent un vrai manque de visibilité, et on allume un cierge en se jetant dans le vide, en priant pour ne pas connaitre une mort subite et un reboot de tout le niveau. Ajoutez des hitbox invisibles et mal foutues (horribles dans les niveaux de course-poursuite), un challenge mal dosé et 30 minutes de jeu max : on frôle le "non" !