POPEYE  
Suggestions
DES EPINARDS. MIAM MIAM.
Enker Popeye, ou cruelle réminiscence d'une enfance lointaine. J'ai un jour eu ce jeu en ma possession, quand, pauvre enfant naïf et crédule, j'avais accepté de l'échanger contre un autre jeu avec un cousin. Le sinistre individu savait ce qu'il perdait et devait bien rire sous sa cape. J'ai vite regretté, croyez -moi (par contre je n'ai plus aucune idée du jeu qui aura servi de monnaie d'échange). Donc voilà, Popeye le marin est prêt à en découdre avec Brutus pour secourir la belle (?) Olive. Comme tout bon jeu orienté arcade de l'époque, il n'y a pas de fin mais juste une succession de niveaux où le brave héros devra ramasser des objets lancés par sa douce, tout en évitant le mauvais Brutus qui traine dans les parages. Il y a bien sûr possibilité de l'envoyer valdinguer en ramassant une boite d'épinards, mais la plupart du temps il faudra échapper à sa vigilance neurasthénique pour passer à la suite. En soi, Popeye n'est pas foncièrement un mauvais jeu, mais finit toujours par lasser au bout de quelques parties passées à chasser le high-score. Néanmoins ces mauvais souvenirs ne peuvent que ressurgir, et mauvaise impression ou pas, il n'échappe pas au non. Désolé mon brave.
OUI, MAIS...
Wave Les amateurs du concept de Donkey Kong devraient se réjouir car Popeye est tout à fait dans la même veine que ce dernier. A travers trois tableaux, il faudra récupérer l’ensemble des objets lancés par la douce Olive depuis le sommet afin de la délivrer des mains de son ravisseur. L’ignoble Brutus ne manquera pas de vous pourchasser et il faudra intelligemment éviter ses assauts répétés tout en veillant à ne perdre aucun présent envoyé par votre dulcinée. Heureusement, il sera possible d’envoyer valdinguer ce grossier personnage à l’aide de vos précieux épinards. Bien que toujours aussi limitée, cette cartouche est un peu plus jolie et complète que ne le serait un Donkey Kong ou Donkey Kong Jr et possède enfin une bande sonore. Certes moins emblématique, elle se veut cependant beaucoup plus agréable à jouer sans pour autant faire partie des incontournable de la NES.
OUI, MAIS...
jumpman Je voulais mettre un "Non", mais je n'y parviens pas... Pourtant, le jeu sonne creux aujourd'hui. Une course au score cachant un jeu du chat et de la souris, dotée d'une réalisation très limitée. Un Popeye un peu lourd à manier qui devra récupérer les items lancés par Olive, sa dulcinée, tout en évitant la brute Brutus. Les boites d'épinard sont de la partie également. Classique. Voici donc ce que nous réserve ce Popeye sur NES. Oui, mais, ce serait oublier un peu vite son aura, ce qu'il représente (à mes yeux tout du moins) : les débuts de la NES ! Oui, son fond noir, ce jeu typiquement arcade. Il est l'un des tout premiers jeux NES (les black-box comme on les appelle) et comme tous ces jeux, il me ramène en enfance, au tout début de mon initiation vidéo-ludique. Oui, c'est très personnel comme avis et je comprends les gens qui crachent sur de tels titres, bien trop vieillot, poussiéreux et plus vraiment fun... J'ai moi-même du mal à me lancer dedans sur de longues périodes. J'y plonge pour de courtes sessions, quelques minutes, pad en main, à essayer de revivre la fin des années 80. Ce Popeye se destine donc aux plus nostalgiques, collectionneurs et autres grands enfants !
OUI, MAIS...
Blondex Singulière histoire vidéoludique que celle de Popeye ! Nintendo ne cachait pas son intérêt pour le marin mangeur d’épinard et préparait un jeu vidéo pour 1981, mais faute d’accord sur la licence, le projet deviendra Donkey Kong (avec le succès que l’on connaît). C’est un peu pour rattraper le retard que la licence Popeye fut finalement accordée à Nintendo pour réaliser un jeu en 1982, par ailleurs fidèlement adapté sur NES en 1983. Il n’était toutefois pas question de proposer un nouveau Donkey Kong, et c’est sans doute là que le marin a raté une grande occasion. Non que son jeu soit dénué de qualités pour son époque – je l’ai personnellement trouvé plutôt amusant sur de courtes sessions – mais la comparaison avec Donkey Kong est inévitable, et ne joue pas en faveur de Popeye. Si compléter les 3 niveaux est motivant, à éviter Brutus et collecter les cœurs ou notes de musiques envoyés par Olive, la boucle devient immédiatement lassante lorsque le jeu recommence avec plus de difficulté, là où Donkey Kong devenait de plus en plus diabolique. Finalement, la licence Popeye ne s’est pas avérée si juteuse et intéressante pour Nintendo. Et Mario a définitivement pris la place.
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