Dans cette suite de Bubble Bobble, notre petit dragon qui crache des bulles a retrouvé sa forme humaine et peut faire des chaînes d'arcs-en-ciel. Même si le jeu a bien changé, c'est toujours aussi rond et rigolo avec des monstres aux bouilles sacrément craquantes et des tas de confiseries en guise de bonus pour se gaver. Le challenge, aller de plus en plus haut, est particulièrement addictif avec d'énormes boss kawaï qui agrémentent la ballade. Le gameplay est génial, les fameux arcs-en-ciel servent autant d'arme que de plateforme et du coup, il est vraiment difficile de s'arrêter de jouer à Rainbow Islands. Concernant les versions, outre l'originale sur borne d'arcade (parfaite, forcément !), il y a à boire, à manger avec des différences qui vous feront préférer l'une ou l'autre. Allez, je garderai les graphismes rondouillards de la version NES, la musique pétillante de la version Master System et les modes de jeu rendant la durée de vie infinie de la version Megadrive.

Autant jouer carte sur table, aucun jeu ne m’a plus impressionné sur Amstrad CPC que Rainbow Islands à l’époque. Cette conversion du jeu d’Arcade de la suite de Bubble Bobble a poussé au maximum les capacités de la machine. Dans ce jeu de plateformes à défilement vertical, vous devez atteindre le sommet du niveau dans un temps limité à l’aide d’arcs-en-ciel qui servent à la fois d’armes et de plates-formes temporaires. Pour terminer le jeu, il faut non seulement traverser les 28 niveaux répartis sur 7 mondes (les îles), chaque île étant gardée par un boss, mais il faut aussi  récupérer dans chaque île 7 diamants de couleur pour pouvoir réellement terminer le jeu (information non fournie au préalable, les coquins !). Les graphismes sont magnifiques et on peine à croire que le jeu est limité à 16 couleurs. Le gameplay, a priori simple, demande un certain entrainement pour pouvoir en maitriser toutes les subtilités, et terminer le jeu demandera une grosse persévérance. La musique, quoique répétitive, est superbe. Ajoutez à ça de multiples bonus et de nombreux secrets à découvrir, et vous avez là un chef d’œuvre ludique, le type de jeu addictif dont on (je) ne se (me) lasse pas.