Rayman nous revient dans une aventure en 3D. Vous incarnez donc le héros sans membres qui doit, je vous le donne en mille, sauver le monde des affreux pirates. Pour cela il doit parcourir des niveaux dans un style linéaire, c'est à dire un chemin principal avec parfois quelques déviations pour aller chercher des objets. On doit ramasser des lums tout le long du stage et il y en a un paquet. C'est donc un jeu de plate-forme classique, ou on avance, on saute, de la plate-forme pour de la plate-forme quoi mais de très bonne facture. Mais pas seulement, il y a beaucoup de phases de jeu où on chevauche un missile pour traverser un niveau à toute berzingue, où les réflexes sont de mise. Ces passages sont jouissifs. La maniabilité est très bonne. Les phases de combats sont sympas. Les graphismes ont beaucoup de style, très colorés, les modélisations sont superbes, bref une réussite technique. La difficulté est moyenne, ça nous permet de passer de bons moments dans le jeu sans trop stresser, car les niveaux sont parfois un peu longuets, comme le premier. Au niveau de la durée de vie, elle est moyenne aussi, une dizaine d'heures tranquilou. On a donc là une très bonne alternative à Mario.

En prenant du volume, Rayman n'a rien perdu de la magie qui officiait dans le premier épisode. Mieux encore, l'univers est devenu encore plus vivant et plus attachant, avec une myriade de personnages cartoons et rigolos : les méchants Robots Pirates, un peu rouillés du système, au glouton Globox en passant par les facétieux Ptizêtres. La jouabilité évolutive (on gagne des pouvoirs à mesure que l'on progresse) est toujours d'une précision diabolique. Rayman, animé comme dans un D.A, saute, fait l'hélicoptère, s'accroche, fait de la balançoire sans aucun soucis, et chose rare dans un jeu de plate-forme en 3D, la caméra ne se perd jamais dans les décors. Plus facile et du coup plus accessible que le premier volet, l'aventure pleine d'humour est ponctuée de nombreuses surprises -essayez le rodéo fusée !- mettant une bonne patate pour la journée. Tout est tellement fignolé qu'il est très difficile de lui trouver le moindre défaut. Concernant les versions, sur N64, Rayman 2 titille de près l'insurpassable Mario 64, et sur Dreamcast, c'est un véritable feu d'artifice d'effets de lumière et de couleurs chatoyantes. Rayman 2 est une pépite d'or. Un MUST !

Sorti à l'aube du second millénaire, Rayman 2 avait hypé beaucoup de monde bien avant sa sortie, grâce à des vidéos ahurissantes en terme de réalisation diffusées lors l'E3 1998. Il faut dire que le bestiau tournait sur PC avec une Power Vr2, alias la carte graphique la plus puissante du marché. Arrivé sur consoles, le jeu a forcément subi des concessions, mais s'avère grandiose ! Et c'est un mec qui déteste le 1er volet qui parle. Après un Mario 64 panthéonique, Rayman ose le passage à la 3D. S'il n'égale pas la perfection des dernières aventures du plombier moustachu, le jeu s'avère néanmoins très réussi. En proie à des pirates de l'espace, Rayman doit toujours aider à libérer ses amis face à des ennemis aussi coriaces que loufoques. Plongé dans un monde gigantesque et onirique, Rayman tape, court, saute, vole, plane et cherche des lucioles bien planquées à tout berzingue. Version 32 bits à éviter, sur N64 avec le rampack, c'est très bon, et sur Dreamcast, c'est le PC qui s'invite à la maison ! A noter qu'il s'agit pour moi du meilleur volet de la saga, et qu'il dispose désormais de remastered actuels très réussis. Pas aussi bon que Mario ou Banjo, mais quand même incontournable.