GTA-like à la sauce Far West, Red Dead Redemption nous met dans la peau de John Marston, une tête brulée hirsute et solitaire doublée d'un redoutable pistolero. Sur fond de sombre histoire de vengeance, on retrouve tous les merveilleux clichés des Western d'antan : saloon miteux, joutes de poker, cow-boys patibulaires, fusillades sanglantes et demoiselle esseulée... Le gameplay, côté gunfight, est efficace avec la possibilité de tirer dans un ralenti splendide. La liberté de déplacement est enivrante et permet de scruter à cheval chaque point de l'horizon -de grands espaces sur un magnifique coucher de soleil par exemple- avec envie et gourmandise. Red Dead Redemption, c'est de longues, de très longues heures de jeux. Je le préfère même à GTA IV dans le genre, car se prendre pour Clint Eastwood, découvrir les canyons, des patelins miteux ou des ranchs abandonnés, là où se terrent les bandits qui s'affichaient en "Wanted" placardés sur les murs, c'est clairement le pied !

L'aspect de ce chef-d’œuvre qui m'a le plus bluffé est l'univers : sa beauté autant que sa profondeur. Le monde à explorer est immense, un des plus vastes qu'il m'ait été donné d'explorer. La réalisation du titre est également la clé de cette réussite : les graphismes sont magnifiques et très réalistes, on s'extasie facilement devant un crépuscule, un lever de soleil ou encore un orage tellement les développeurs ont fait quelque chose d'authentique. Le gameplay du titre est une autre corde à son arc, avec le mode sang froid qui est juste un régal ! Le scénario -et son dénouement- sont dignes d'un film, et la durée de vie du titre est optimisée par les nombreux jeux dans le jeu absolument jouissifs, ainsi que les très nombreuses quêtes annexes. Bref, il n'y a rien à jeter dans ce bijou, qui est un des meilleurs jeux de sa génération.

Peu de jeu de la génération PS360 me plaise. La faute à des graphismes qui se veulent de plus en plus proche du réel. Cependant, sans Cel-Shading (le style qui me convient le mieux et trop peu utilisé), Read Dead Redemption a réussi à me captiver ! Je dirai même plus : ce jeu est addictif avec un style des plus percutants ! Comme dirait Wizzy, un GTA-like à la sauce western, ça le fait grave ! L'étendu du territoire explorable est purement incroyable. Ne reste plus que mettre une musique d'Ennio Morricone en fond, et l'immersion devient totale ! Ici, toutes les armes du légendaire cow-boy sont mis à votre disposition pour avancer. Revolver, lasso, carabine, tout çà sur votre destrier ajouté à un mode sang froid très malin et vous avez en main une révolution dans le genre ! Moi, toujours en adoration devant les grands espaces, j'ai été servi : patelins isolés distancés par de longues plaines et vallées, sur lesquelles vous pouvez évoluer au pas ou au galop grâce à un cheval que vous aurez vous-même dresser. Read Dead Redemption est vraiment une chouette trouvaille, alors qu'attendez-vous pour l'essayer ?

Je me rappelle la première fois que j'ai démarré RDR. Je venais de terminer quelques instants plus tôt le très décevant GTAIV, et force est de constater qu'avec la première bourgade que l'on apercevait, toute carrée et bien agencée, cela semblait m'indiquer que j'allais refaire face aux aventures de Nico Bellic façon "Il était une fois dans l'ouest". Quelle erreur. Passé une première demi-heure un peu molle, on découvre ce qui est toujours un des meilleurs open world jamais sortis. RDR, c'est plus que des graphismes de folie qui font encore référence aujourd'hui. C'est plus qu'un contenu absolument impossible à quantifier tant il est vaste. RDR, c'est un monde, cruel, crédible, celui du Far West, peint ici de la plus belle manière : western spaghetti dans l'habillage, et vision au vitriol de Rockstar. Les personnages, caricaturaux, sont d'une énorme justesse, et la qualité des dialogues et du doublage force le respect. Les phases de jeux sont extrêmement variées et libertaires. Dans ce jeu on peut tout faire ou presque. Les duels sont héroïques et rien n'est plus enivrant que de parcourir ces vastes paysages comme un vrai cow boy solitaire. Un pur moment d'extase que ce jeu.

Oui 100 fois, Red Dead Redemption est pour moi le jeu emblématique de la génération 360/PS3. Quand ce jeu est sorti - un GTA like situé dans le monde du Far West - le fan de l’Ouest Américain que je suis n’a pu s’empêcher de courir jusqu’au magasin pour l’acheter. Et grand bien m’en a fait, car ce jeu est l’un de mes préférés toutes consoles confondues. Première impression, les graphismes, ça claque fort dès les premières images, on est bluffé, on se retrouve tout de suite dans un western spaghetti avec une mise en scène mode cinéma. Une quête principale palpitante et qui donne une profondeur aux protagonistes de cette aventure, et qui laisse largement la place à diverses rencontres permettant des aventures variées (aider des gens dans le besoin, chasser toutes sortes d'animaux, fabriquer son herbier, diriger un troupeau de bétail, capturer des chevaux rares, etc). On se retrouve même à faire des parties de poker durant des heures dans divers saloon. Des scènes de combat très musclées avec un bullet time qui rajoute au plaisir, une bande son géniale, pas grand chose à reprocher. Pour moi le seul reproche qu’on peut faire au jeu, c’est une fin un peu bâclée sur l’histoire.

Je viens de voir que je n'avais pas donné mon avis sur le jeu, alors que celui-ci fut pour moi une claque à l'époque. Des graphismes au top, une ambiance de dingue : c'est simple, un jeu de western comme dans les plus "grands" films du genre, mais où tous seraient regroupés en un seul ! Mon Nom est Personne + Il était une fois dans l'Ouest + Fort Alamo + Le Bon, la Brute et le Truand... Un régal point de vue scénario dans un monde ouvert, et rafraichissant par rapport à GTA. Je me rappelle avoir passé des heures sur le jeu simplement à me promener et "farmer". Ah ! Les promenade en cheval dans la campagne, la carabine à l'épaule ! Pour moi, il n'avait qu'un seul défaut : la maniabilité qui ne me plaisait pas, mais qui ne m'avait pas empêché d'adorer le jeu !