Sorti initialement sur PS1, RE2 a connu de nombreux portages, dont une version N64 pour laquelle j’avais craqué. Après un premier volet qui popularisa un genre, le survival horror, Capcom instaura une nouvelle ambiance avec sa suite, qui a su brillamment prendre la relève. Cela tient d’abord à ses héros, Leon et Claire : dans une ville dévastée par les zombies, chacun devra suivre sa propre route pour espérer survivre et s’échapper de ce cauchemar. L’art de RE2 est de rendre l’angoisse omniprésente, tout particulièrement durant la première partie dans le commissariat de la ville : je reste marqué par ma première rencontre avec un licker, et plus encore par l’horrible Tyran, dont chaque apparition fait monter le trouillomètre ! Si la suite de l’aventure est sans doute plus convenue et se fait moins effrayante, on suit tout de même jusqu’au bout chacune des 2 routes – la seconde devenant une histoire alternative à celle du personnage que vous avez initialement choisi. Par ailleurs, le jeu ne manque pas de secrets à débloquer (dont un 3ème « héros » pour un défi court mais corsé). Doté d’une réalisation haut de gamme pour l’époque, RE2 est aussi culte que le premier !

Suite des aventures de Resident Evil, cette fois on contrôle au choix soit Leon Scott Kennedy, soit Claire Redfield, la soeur de Chris. Leon arrive à Raccoon City pour son premier jour de travail en tant que policier, mais il va vite se rendre compte que les délinquants de la ville ne sont pas comme les autres : ceux de Raccoon City ne mangent que des hommes et en plus, à cause d'eux, Leon a eu un accident de voiture à son arrivée dans la ville, quelle bande de petits voyous ces zombies ! C'est aussi à son arrivée à Raccon City, qu'il rencontrera Claire. Il faudra donc rejoindre le commissariat à pied en faisant bien attention et en économisant au maximum les munitions, car on n'en trouve pas énormément. Graphiquement, c'est plutôt correct, même si le jeu commence à dater, et la version sur Game Cube n'aura rien améliorer à ce niveau, par rapport aux autres versions, dommage. Resident Evil 2 reste tout de même un très bon jeu, qu'il serait dommage de ne pas essayer !

Resident Evil 2 sur Nintendo 64 est la plus grosse cartouche de la console de Big N. En effet, celle-ci contenait une mémoire ahurissante de 512 mb (contre une moyenne de 32mb pour une cartouche N64 standard), on peut se demander pourquoi cette cartouche a une telle mémoire, tout simplement parce que Capcom a réussi à mettre TOUTES LES CINÉMATIQUES, chose qui peut paraître totalement anodine de nos jours, mais pour l'époque c'était une énorme surprise, d'autant plus qu'au lancement de la console, Nintendo avait affirmé que les cinématiques étaient impossibles. Pour le jeu en lui-même, vous dirigez deux personnages, au choix : Leon Scott Kennedy, jeune policier, et Claire Redfield, qui est tout simplement la sœur de Chris Redfield, héros du premier RE. Nos deux héros vont devoir s'entraider pour pouvoir sortir de Raccoon City, une ville totalement infestée par des hordes de zombies suite à un accident survenu dans les laboratoires Umbrella. Mais c'est sans compter sur la ténacité des haut responsables d'Umbrella, qui prévoient de lancer la phase du test avec le virus "G", bien plus dangereux que le virus "T" !

Fantasme pour tous les nintendomaniaques, RE2 est bel et bien devenu une réalité sur la console de papa Mario grâce à un très gros travail de conversion et une cartouche gigantesque de 512 Mo.TOUT le contenu des deux galettes Playstation y est : décors, voix, modes et même les cinématiques (qui, au passage, ont malgré tout dû être compressées à mort). Quelques nouveautés typiques de l'esprit Nintendo comme la possibilité de changer la couleur du sang pour faire plus soft (Merci Papi Yamauchi qui voulait au départ qu'on mette un dézombificateur). Globalement cette version 64 propose de gros intérêts : jouer à une saga mythique sur une console qui souffre d'une image de jeux pour gamins, tout le contenu de la version Playstation avec un rendu des modèles 3D supérieur (mais des décors plus flous) et SURTOUT pour les fans hardcore (genre au hasard... Moi ?) l'ajout de nouvelles notes scénaristiques qui éclairent le scénario comme jamais et se payent même le luxe de faire la passerelle avec Code Veronica. Bref vous l'avez compris, ce n'est pas forcement la version absolue, mais c'est un excellent portage qui porte suffisamment d'éléments pertinents pour les fondus de la série !A faire !