En bon God game qui se respecte, Reus nous permet de nous sentir tout puissant en incarnant à tour de rôle quatre divinités gigantesques et vieilles comme le monde. Chacune représentant un élément permettant à la vie de prospérer, on pourra à sa guise modifier les paysages de la planète (qui se visite à 360°), créer des ressources et voir grandir ses tribus d'humains. Le jeu fait subtilement prendre conscience qu'en fait de Dieux tout puissants, ces êtres sont des esclaves à la merci de ces petits êtres capricieux, geignards et belliqueux. Humains capables de les monter comme de vulgaires canassons ou de se retourner contre eux. Vu la difficulté, j'aurai presque envie de les écraser du poing une bonne fois pour toute. Reus m'a enchanté les premières heures, mais m'a franchement déçu du côté du bac à sable. J'ai été frustré par la limite de temps et par cette gestion bien trop "dirigiste" : une ressource en demandant systématiquement une autre et ainsi de suite. Le sentiment de faire ce que l'on veut s'envole trop vite, pour au final faire toujours la même chose... Et puis ces Humains, quelle plaie ! Jamais contents, et méchants en plus ! Je plains sincèrement ces pauvres Dieux.