Moi, robot. Toi, méchant. Moi tirer sur toi. Voilà en résumé ce qui se passe dans Robocop 3. Point de tactique pour éviter les balles, on marche tout droit, on tire tout le temps. On peut aussi sauter mais autant vous prévenir de suite, le robocop saute comme une enclume. La seule bonne nouvelle est qu'on pourra changer d'arme. Comme c'est original ! Avec des décors d’un basique extrême, des caricatures d’ennemis et des pièges téléphonés, il n’y a pas une seule éclaircie d’imagination sur ce mauvais jeu. Le jeu est très dur, avec un Robocop qui s'est payé une armure en morphoplastoque soldée (notre robot indestructible explose souvent) mais a-t-on réellement envie d'avancer plus en avant ?? Quelque soit la version (même sur Master System), c’est sobrement nul et fondamentalement inintéressant. Plus que de l’incompétence, on décèle derrière cette morne production une vraie paresse de flemmards.

Robocop 3... Que pouvais-je attendre d'un titre pareil ? Soyons sérieux deux minutes : Un jeu à licence qui se base sur un mauvais film, cela ne pouvait déboucher que sur une daube. Et ce Robocop 3 n'y coupera pas ! Vous voici donc à un incarner ce flic-cyborg tout de métal vêtu… et tout rouillé apparemment. Mon dieu, mais qu'est-ce que c'est que ces mouvements hyper raides ?! Robocop semble s'être coincé un balais quelque part. De plus, il est leeeeeent ! Et notre pauvre perso saute tel un handicapé et se prend du plomb plein la tronche sans pouvoir y faire grand-chose (heureusement, le jeu est généreux en bonus de vie). Et puis, ces décors tout carrés et indignes du support. Et cette bande-son tout juste passable et rythmée par les pas de notre boite de conserve. Oui, Robocop 3 n’est donc qu’un simple run'n gun (avec quelques séquences de shoot bien dégueu, là encore !) en 2D à plat, bien fade, mal réalisé et nous proposant d'incarner un Robocop grabataire... A fuir !