Les hack'n slash ne sont pas beaucoup représentés sur consoles. Heureusement, on en trouve quand même de très bons, comme ce Sacred 2. Dans ce jeu, on a le choix parmi 6 personnages différents qui ont chacun leurs propres capacités et aussi leur histoire. Du coup, en fonction du personnage que l'on choisit, on ne commence pas l'aventure au même endroit et certaines quêtes seront différentes. D'ailleurs, les quêtes sont vraiment très nombreuses et le terrain de jeu à explorer est vraiment immense. Il y a quand même quelques ralentissements lorsqu'il y a trop d'éléments affichés à l'écran, mais ça reste assez rare. La seule chose qui est dommage dans Sacred 2, c'est qu'il n'y pas beaucoup d'explications pour savoir ce qu'il faut faire ou encore comment améliorer l'équipement du personnage. Enfin bon, ce n'est pas non plus un défaut et en cherchant un peu on y arrive plutôt bien. En tout cas, Sacred 2 se place comme une référence dans le domaine du hack'n slash sur consoles.

Dans mes souvenirs, le premier Sacred fut le parfait contrepoint de Diablo : un hack'n slash dans un monde ouvert et lumineux. Ce second volet ne déroge pas à cette ambition et s'offre pour l'occasion des décors entièrement en 3D et une map de 70 km² ! J'ai eu un grand plaisir à enchaîner les missions en toute liberté, en faisant monter les stats de mon héros (j'ai opté pour la Séraphine), tout en découvrant de nouvelles landes. Et pour les parcourir ces landes, quoi de mieux qu'une monture (variant en fonction de notre classe) aussi surprenante qu'un tigre, une salamandre ou une araignée... En dehors des sous-terrains à nettoyer et des grosses bébêtes à zigouiller, Sacred 2 n'hésite pas à jouer la carte de l'humour. On devra par exemple rechercher tous les instruments du groupe de métal, Blind Guardian, pour que les musiciens puissent jouer leur concert devant un parterre d'orcs en délire. Alors comparé à Diablo III, Sacred 2, datant de 2009, a forcément vieilli. Il est moins spectaculaire et moins frénétique aussi. Mais l'addiction, liée à la montée en puissance de notre personnage, est indemne et bien réelle.