On prend les mêmes que pour Persona 3 et on recommence. Enfin presque : il y a quand même des nouveautés, et heureusement ! Alors que le brouillard et la pluie commencent à tomber, des meurtres en plus en plus sanglants ont lieu en ville - meurtres liés aux shadows, qui vivent dans une autre réalité à travers nos télévisions - nos héros lycéens vont devoir passer de l'autre côté de l'écran pour en finir avec les meurtres. Dit comme ça, cela parait assez nanardesque, mais cette mise en abîme via la télévision va mettre en exergue les dérives de nos sociétés actuelles. Nouveauté liée aux combats : vous allez cette fois-ci gérer la totalité de votre équipe, ce qui n'est pas un luxe, après un Persona 3 où l'IA essayait de faire le boulot. Il y a toujours le côté social, un peu plus poussé, mais la grosse nouveauté vient de la gestion du calendrier, puisque chaque donjon devra être fini avant le prochain jour de pluie sous peine de se voir affubler d'un Game Over. Pas de panique au cas où cela arrivera, le jeu vous renverra une semaine avant. Persona 4 est tout aussi abouti que le III, seule l'ambiance me fait préférer son grand frère.