Siesta Fiesta est une sorte de version déjantée de l'illustre Arkanoid. Sauf qu'ici, en place de raquette et de balle, vous aurez droit à un lit et une boule qui n'est rien d'autre qu'un gros dormeur. Vous allez parcourir des niveaux en scrolling forcé, dans lesquels vous allez devoir marquer un maximum de point. Six vies vont seront accordées pour chaque stage. Et à la fin de chaque monde, vous devrez affronter un boss. La force de Siesta Fiesta réside non seulement dans sa réalisation brillante, mais aussi et surtout, dans son gameplay parfaitement huilé et maîtrisé. Bien sûr, envoyer la boule là où l'on veut, peut parfois être compliqué, mais c'est aussi ce qui fait le sel du jeu. Et puis, il regorge d'idées et de situations originales ! Vraiment, je n'attendais pas grand chose de ce soft et finalement, je me suis surpris à me régaler dans cette ambiance festive et ces épreuves qui demandent parfois du doigté. La difficulté est parfaite, avec un système de médailles qui le destine aussi bien aux novices qu'aux hardcores, qui chercheront à réaliser le meilleur score. Une vraie belle surprise que je ne peux que vous conseiller !

Derrière un pitch absurde – un gros dormeur se retrouve à devoir rebondir sur son lit tandis que tous les personnages du décor font la fête autour de lui – se cache un dérivé de casse-briques original. En guise de raquette, vous contrôlez donc le fameux pucier, le héros pionceur servant quant à lui de boule pour détruire les obstacles, le tout sur des niveaux au défilement imposé. Réalisation colorée, musique joyeuse… Le titre n’a rien de mensonger. Passé le didacticiel, le premier niveau révèle toutefois un jeu plus ardu qu’il n’en a l’air. Les 6 vies qui vous sont octroyées – à travers des personnages vous ramassant par terre pour vous ramener au pieux – ne sont pas de trop, tant perdre peut être aussi rapide qu’inattendu. Réaliser des gros scores n’est également pas aisé, et vous terminerez bien souvent votre premier run avec des médailles de bronze peu reluisantes. Au fil des 8 mondes (avec un boss généralement peu inspiré en bout de parcours), les nouveaux pièges masquent le manque de renouvellement global du titre, que j’ai terminé tant bien que mal, quelque peu agacé par certains passages frustrants. Le remède contre la sieste n’est donc pas toujours une fête agréable.