Avec Soleil, Sega a décidé de créer son Zelda à lui. Les graphismes superbes et très colorés ne manquent pas de rappeler ceux de "Zelda - A Link to the Past" sur SNES. Le héros, armé comme Link d'une épée, a le don de pouvoir communiquer avec les animaux et peut en enrôler dans son équipe : le lion pourra alors enflammer votre épée, le guépard booster votre vitesse de déplacement, etc. A vous d'utiliser leurs aptitudes pour avancer dans les niveaux et vaincre les boss. Soleil n'est certes pas très difficile, mais est vraiment très agréable à jouer. Un jeu culte de la Megadrive !

Comme City a pu le souligner, Soleil est vraiment le "Zelda Made in MD", car pas mal de caractéristiques entre les deux jeux se ressemblent. Le RPG possède un univers féérique plein de châteaux et de grottes, parsemé de "méchants petits ennemis", si vous voyez ce que je veux dire. Les graphismes sont par conséquent dans la même veine, pas trop en nuance et très vivement colorés, ce qui correspond parfaitement au ton général du jeu. Pareil traitement pour les musiques gentillettes, tout l'univers est propice au genre du dessin animé. La durée de vie est très acceptable, certains niveaux vous poseront pas mal de soucis, en particulier les labyrinthes, vraiment retors. On regrettera éventuellement un petit manque d'action : le héros ne dispose que d'un seul coup d'épée, que l'on peut toutefois charger pour plus de puissance. Finalement, Soleil est un jeu d'aventures prenant et très sympathique. Il n'est pas un Mega-Hit, mais cela est suffisant pour qu'il soit amorti.

S’il est un jeu que tout les possesseurs de Megadrive ont un jour regretté dans leurs vie de gamer, c’est bien Zelda ! Aussi, quand Sega décida de développer Soleil, c’est toute une communauté, avide d’aventures, qui se mit à rêver. Recevant le jour de votre 14ème anniversaire l’épée de votre père, vous allez devoir parcourir le monde afin de le débarrasser de toute la vermine qui y sévit et ainsi, protéger la ville de Soleil comme votre père avant vous. Mais que serait un jeu d’aventure sans magie ? Sega l’a bien compris et, par l’entremise d’une rencontre avec une voyante, dote son personnage principal du pouvoir de comprendre les animaux et d’être investit de leurs aptitudes. Toutefois, si ce bestiaire amicale est relativement important, vous ne pourrez être accompagné que de deux animaux à la fois, ce qui vous obligera a opérer des choix en fonction des circonstances. Doté de graphismes faisant honneur à la Mégadrive et d’un gameplay bien fichu, Soleil pèche par une durée de vie bien courte pour un jeu d’aventure. Au final, s’il ressemble en bien des points à son modèle, sans pour autant l’égaler, Soleil vous fera passer quelques après-midi bien agréable.

Le classique du action RPG : le petit garçon à l'épée qui défend les siens et le monde. Peu novateur mais ... Soleil relève le pari d'une relève originale. Ici le héros est accompagné d'animaux et ce sont eux qui donnent les pouvoirs magiques nécessaires au héros. Le jeu est doté de graphismes superbes et de musiques mémorables. Long et mignon comme tout sans être enfantin, il vous tiendra en haleine un bon paquet d'heures. Un Action RPG poétique comme en transpirait la 16 bits. Je soupçonne ce jeu d'avoir inspiré Pokémon : les fans reconnaitront aisément Chenipan, Chrysacier, Papilusion, Leviathor et Lokhlass !

Contrairement aux autres avis, je suis un peu plus mitigé. Soyons clair, j'ai adoré ce jeu. Son originalité avec les animaux déjà décrite ne doit pas empêcher de cacher son plus gros défaut : sa facilité. C'est du gâchis, car la possibilité de gameplay décrite ci-dessus aurait dû pousser le créateur à pousser le concept bien plus loin en proposant, par exemple, des phases d'énigmes pour ajouter de la diversité dans un titre qui se révèle finalement classique dans son déroulement. Les combats ont aussi ce problème de facilité. Je soupçonne que Soleil était initialement destiné à un public jeune. Le scénario est pour moi frustrant, car tout le long de l'aventure, il est extrêmement plat. Nous n'avons pas grand chose à se mettre sous la dent. Par contre, le final m'a choqué dans le bon sens : il pose à la réflexion sur soi et sur nos différences avec les autres. Cela m'a surpris de voir un tel niveau de maturité dans cette fin. J'ai adoré faire cette quête finalement mignonne, mais d'autres titres MD sont bien meilleurs que lui. Pourtant, je vous le conseille quand même pour son idée bien trouvée de gameplay et sa conclusion un brin philosophique, et étonnamment encore d'actualité.

Soleil est un action-RPG majeur de la Megadrive, édité par Sega en 1994, et considéré comme la réponse à The Legend of Zelda. Le jeu raconte l’aventure d’un jeune héros de 14 ans nommé Corona (non, je ne ferai pas de blague vaseuse à ce sujet), qui vient d’atteindre l’âge légal pour se préparer au combat et affronter les monstres qui menacent la sécurité du royaume. Avec sa vue de dessus, ses graphismes fins et détaillés (les ombres des nuages au sol) et sa bande-son réussie, Soleil est une pure merveille dans la lignée de Zelda 3. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de sauver le monde, mais de découvrir qui sont réellement les ennemis que l’on va affronter, et c’est là tout l’intérêt du jeu, le tout mâtiné de philosophie et de mysticisme religieux. L’originalité vient aussi de la gestion des animaux qui vont nous accompagner (16 au total) et qui permettent d’avoir accès à des aptitudes particulières, comme lancer l’épée sur les ennemis, la faire rebondir, la diriger, etc. Il y aura également des énigmes à résoudre et des boss à affronter, mais le jeu est globalement facile et se terminera en quelques heures seulement. Un chef-d’œuvre !