Voilà un jeu qui ne cache pas sa source d’inspiration : le divin Actraiser ! Poussant même l’hommage jusqu’à présenter un héros similaire et une musique d’intro signée Yuzo Koshiro, SolSeraph me rappelle toutes ces heures passées sur le classique d’Enix Quintet. Forcément, ma curiosité est piquée au vif ! Le studio chilien Ace Team parviendra-t-il toutefois à faire oublier son modèle ? Comme Actraiser, SolSeraph se divise en deux phases de jeux ; hélas, aucune des deux ne m’a franchement convaincu. La partie action / plateformes manque clairement d’un souffle épique, avec une difficulté certes non négligeable, mais des niveaux inégaux et des ennemis anodins. Quant à la partie construction / tower defense, son principe est intéressant de prime abord, mais rapidement limité ; et cette phase s’étire un peu trop en longueur. La musique s’en tire globalement bien, mais graphiquement en revanche, c’est très variable ; du correct au médiocre, SolSeraph n’a pas la classe d’Actraiser, et son gameplay franchement pas transcendant demeure dans son ombre. Trêve de sévérité : j’attendais sans doute un peu trop de SolSeraph, mais le jeu emprunt de nostalgie est tout de même plaisant à jouer.