STREETS OF RAGE 4
Suggestions
CHEF D'OEUVRE !
Mérode 1994 - 2020 : il aura fallu 25 ans pour voir débarquer un 4ème Streets of Rage. A l'initiative d'une équipe de Français portée par l'éditeur Dotemu, le roi des Beat them all 2D signe un retour tel un uppercut destructeur, 4 générations de consoles après celle de la Megadrive. Esthétiquement aussi élégant qu'un comics de Chris Bachalo, le jeu est galvanisé par une bande-son instantanément d'anthologie orchestrée par un Olivier Derivière revisitant 25 ans de chiptunes et de French touch en plus, excusez du peu, d'être accompagné par entre autres Yuzo Koshiro (le compositeur original) et Yoko Shimomura (Street Fighter II). Le travail d'animation à l'ancienne de Ben Fiquet est tout simplement merveilleux. La qualité de mouvement des personnages crée un sentiment de puissance dans chaque impact renforçant un gameplay lourd et jouissif modernisé juste comme il faut. La succession de stages, tous magnifiques et détaillés tels des backgrounds de jeux de baston SNK de la fin des années 90, nous emmène dans chaque strate d'une ville corrompue oscillant entre crasse et mélancolie nocturne. Streets of Rage 4, ce 30 avril 2020, m'aura mis une claque dont je vais me souvenir longtemps !
ENTRE NOSTALGIE ET RENOUVEAU !
Blondex Streets of Rage 4, c’est une succession de projets maudits ou refusés, mais 25 ans après le 3ème volet, une association de passionnés (Lizarcube et Guard Crush au développement, DotEmu à l’édition) fait revivre la licence de Sega avec nostalgie, respect et aussi volonté d’apporter du nouveau. Cela se voit immédiatement avec une réalisation graphique extrêmement soignée, truffée de détails dans chaque décor, mais le jeu réussit surtout là où Double Dragon Neon avait échoué avant lui : son gameplay. SoR 4 n’en est pas resté en effet aux codes du beat-them-all des années 90 et a intégré les apports des jeux de combat, avec des combos à rallonge au sol et en l’air, ainsi qu’un système de coups spéciaux jouant sur la prise de risques. On retrouve avec plaisir le trio du premier volet, accompagné de 2 nouveaux, pour traverser les 12 stages, avec quelques bonus rétro à la clé ainsi que de nombreux défis ; car venir à bout de SoR 4 n’est que le début d’innombrables parties ! La sélection musicale met plus de temps à séduire, parfois très convaincante, parfois passe-partout, mais à l’image d’un jeu qui ne se contente jamais de recycler. SoR 4 est assurément à la hauteur de la légende !
OUI !
jumpman Pas facile de donner une suite à une trilogie aussi culte. Et pourtant, le pari est plus que réussi avec ce Streets of Rage 4, beat'em all 2D percutant et superbement réalisé ! Il faut dire aussi que les 3 studios chargés de sa conception ont tout simplement repris le meilleur des 3 opus précédents, tout en les magnifiant avec des outils modernes. Donc, ce 4ème opus fait directement suite au 3ème, et nos valeureux combattants vont devoir cette fois déjouer les plans machiavéliques des rejetons Y, les jumeaux de feue Mr. X. Bon, le scénario n'est pas forcément le point fort du jeu... Toutefois, pad en mains, SoR 4 offre un gameplay des plus souples et riche de possibilités. La réalisation est aux p'tits oignons avec des graphismes inspirés, façon "comics", et une bande-son explosive qui donne une pêche incroyable aux parties. Les plus anciens retrouveront vite leurs marques avec toutefois, de nombreuses nouveautés, et les p'tits nouveaux auront à faire à l'un des tout meilleurs beat'em all depuis des décennies ! Qui plus est, le jeu regorge de bonus à débloquer lui offrant une rejouabilité certaine. N'en jetez plus ; SoR 4 est la digne suite que l’on attendait tous !
UN IMMENSE OUI !
BillHimself Commençons par un constat : quand on aime les beat'em up en 2D, on aime Street of Rage 4 ! Ça, c’est fait. Série emblématique de la Megadrive, la suite du 3ème opus s’est donc faite attendre plus de 25 ans. Mais quel retour fracassant ! L’histoire certes peu originale s’affiche sous forme d’un comic décapant. Les graphismes reprennent ce style et les personnages, ennemis ou non, sont très réussis. Et que dire des superbes décors que l’on se surprend à contempler dans le menu dédié ! Les musiques sont magnifiques et là encore, respectent la série originale. Mais SoR 4 n’est pas qu’un superbe enrobage : le gameplay est le vrai point fort du jeu, la prise en main est immédiate mais il faut de longues heures pour maîtriser les subtilités des 5 personnages, sans compter ceux des précédents épisodes à débloquer. SoR 4, c’est 12 niveaux variés de pur bonheur ponctués par des combats de boss épiques, certes difficiles, mais le jeu propose diverses options pour les rendre plus accessibles. Ajoutez à ça divers modes de jeu (dont un versus), des bonus cachés emplis de nostalgie, la possibilité de jouer à 4 (en se cognant un peu dessus...) et vous avez là une suite quasi parfaite ! Magique.
OUI !
Wizzy Se retrouver face à un nouvel épisode de Streets of Rage, c'est un peu comme retrouver un vieux camarade qu'on n'a pas vu depuis le collège. On se raconte ses bonnes années à castagner du punk pixelisé sous la pluie (et sous les néons du Pine Pot Café). Et puis, il y a cette musique cadencée qui revient en mémoire, et qui dans le même temps perd un peu de sa force (le souvenir s'étiole). Et puis, il y a une dose de nouveautés qui titille, qui réveille et qui dépasse au bout du compte toutes mes attentes. L'impact visuel - très actuel - de SoR 4 est une réussite de chaque instant, en concentrant toute la sève de la série dans un style comics particulièrement animé. Le gameplay est taillé pour s'améliorer sans cesse, nous demandant d'utiliser à bon escient nos attaques spéciales (qui rongent peu à peu notre vie), sans pour autant qu'on se sente bridé (bastonner comme un fou permet de retrouver cette vie rognée). Même s'il assure côté fan-service, le jeu n'a rien d'un piège pour nostalgique : débloquer les anciens persos, en mode 16-bit, m'a fait prendre conscience à quel point ils appartiennent au passé, et à quel point j'aime la modernité de ce Streets of Rage 4.
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