The Darkness vous amène à jouer le rôle de Jackie Estacado, un jeune homme de 21 ans qui fait partie d'un groupe mafieux. Celui-ci se voit menacé par son oncle car il le juge responsable d'une mission qui s'est mal déroulée. Mais suite à la découverte d'un héritage, un être maléfique appelé le Darkness va s'introduire dans le corps de Jackie. Grâce au Darkness, il va se voir doter d'une puissance redoutable : il peut empaler ses ennemis, créer des trous noirs et même invoquer des Darklings. Ces monstres existent sous plusieurs types : certains pourront détruire les sources de lumières alors que d'autres feront le ménage autour de vous. Le jeu est quand même assez violent puisque pour améliorer les capacités du Darkness, il faudra dévorer les coeurs de vos ennemis. Au niveau de la réalisation, c'est plutôt joli mais quand on voit que Jackie est incapable de marcher sur certains objets, comme des planches qui sont bien à plat au sol, ou qu'il n'arrive pas à passer entre deux poteaux alors qu'il semble y avoir assez d'espace, c'est quand même un peu frustrant ! The Darkness reste tout de même un assez bon jeu, mais l'ambiance si particulière du titre pourra en repousser certains !

Acquis à l'époque pour une poignée d'euros, à l'instar du daubique Legendary, j'avoue que je n'attendais pas grand chose de ce FPS. C'est donc avec un grand scepticisme que je me suis lancé dans cette adaptation vidéoludique d'un comic qui a pour personnage principal un jeune mafieux possédé par une entité démoniaque bien vicieuse, le Darkness. Et j'ai eu l'agréable surprise de me trouver face à un soft à l'identité forte, pourvu d'un gameplay complètement original. Car si le contrôle de notre hôte est parfois imparfait, force est de constater qu'il est jouissif de profiter de la puissance de notre hydre personnel, et de s'adonner avec un plaisir coupable à la moisson des cœurs de nos ennemis, afin d'augmenter notre puissance. Que l'on rampe sournoisement derrière nos ennemis ou que l'on se jette dans la mêlée avec nos darklings, les phases de jeu sont plutôt réussies. De plus, le scénario est suffisamment accrocheur, et la relation ambiguë entre Jackie et le démon suffisamment bien exploitée pour que l'on pardonne au soft ses faiblesses techniques. Pas un grand "Oui", mais un "Oui" quand même. A essayer !