Vous seul peut libérer l'Empereur Uriel Septim VII, prisonnier de l'Oblivion et rendre gorge à l'usurpateur, le mage Jagar Tharn. Pour réussir votre mission, il vous faudra retrouver les 8 morceaux du bâton du Chaos éparpillés à travers tout Tamriel. Tout est déjà là, tous les éléments qui ont fait la réputation de la série sont là. A savoir un monde de magie au background particulièrement fouillé, une carte immense (ici, la plus grande de la série avec des millions de km² à parcourir) et une liberté toute nouvelle à l'époque. Arena est l'épisode fondateur, une transposition rêvée du jeu de rôle sur table et mérite un certain respect dû à son rang. Néanmoins, je lui trouve bien des défauts. Le jeu a graphiquement très mal vieilli. Difficile en effet de s'y plonger aujourd'hui sans remarquer les tares de la simili 3D. Il n'y a pas de relief, les monstres et les PNJ sont dessinés grossièrement et les couleurs comme les pixels bavent de partout. L'immensité théorique de la carte masque surtout un très grand vide et surtout, la difficulté est particulièrement frustrante avec des combats pas fameux et hasardeux. Arena reste pour moi une ébauche de ce que sera sa suite, Daggerfall.