Une carte de 45 000 km² (en comparaison, la carte d'Oblivion fait 57 km² !!) que l'on peut parcourir librement, pas moins de 750 000 PNJ et un total de 15 000 villes !! Avec ces trois chiffres qui dépassent l'entendement, on mesure toute l'immensité de ce Daggerfall, véritable jeu-monde. un des plus vastes bacs à sable de l'histoire des jeux vidéo. En plus du gigantisme des distances, le joueur s'offre également la Liberté avec un grand L. Tellement libre qu'on ne sait même plus par quoi commencer. Pour le joueur habitué à être pris par la main, c'est peut-être là la principale difficulté du jeu. Il faut se fixer soit même ses objectifs. Les deux missions principales (libérer le fantôme du Roi Lysandus et jouer les facteurs avec une lettre à remettre à un espion) passeront vite au second plan tant on sera sollicité par les guildes et le moindre passant. Le prix de l'immensité, c'est aussi des graphismes pixelisés, typiques de la carte graphique VGA et déjà vieillots en 1996. Mais mordious, quelle ambiance ! Daggerfall reste une prouesse et se savoure comme un millésime racé d'une série désormais légendaire.