A ma connaissance, aucun autre jeu ne peut se targuer de fracasser à ce point, sans vergogne et à grands coups de hache, la frontière entre la vie réelle et celle rêvée du héros. Des paysages à couper le souffle, des lieux incroyables, une carte gigantesque dans laquelle on se perd sans détour et sans forcément avoir envie de demander son chemin, des histoires et des quêtes à foison, Skyrim est un deuxième monde dans lequel on s'abandonne totalement ! L'univers nordique de Bordeciel est sublime. Jamais, je n'ai vu autant d'environnements (splendides) et d'ambiances (subtiles) dans un même jeu, autant de variations (infinies) sur le même thème : le Grand Nord où il fait si bon froid. Sommets du jeu, les duels avec les Dragons, au hasard des rencontres, provoquent une émotion rare... Le traquer du regard avec effroi et émerveillement, compter les quelques secondes qui nous séparent d'un affrontement assourdissant... Et le combattre avec rage et courage !

Comment donner un avis autre que "Oui !" pour ce jeu que l'on peut qualifier de jouissif ? The Elder Scrolls V - Skyrim est tout simplement l'un des meilleurs jeux de ces dernières années. La map absolument gigantesque est aussi belle qu'un coucher de soleil dans les Caraïbes (j'exagère à peine !) et le bestiaire qui la peuple est tout simplement hallucinant : des lièvres aux trolls des glaces, en passant par les smilodons et sans oublier les terribles dragons que notre personnage est prédestiné à massacrer jusqu'au dernier, il y en a pour tous les goûts ! On prend plaisir à se perdre dans les magnifiques paysages de Bordeciel et à croiser fermiers, voleurs, gardes impériaux ou autres mercenaires. Mais ceci n'est rien comparé à la durée de vie de ce chef-d'oeuvre, qui est tout simplement gigantesque : certains vous parleront de plusieurs centaines d'heures de jeu pour venir à bout de toutes les quêtes (et croyez-moi, elles sont légion) de ce véritable chef-d'oeuvre. En clair, je suis de l'avis que tout bon gamer, tout bon geek qui se respecte se doit de posséder The Elder Scrolls V - Skyrim. Cependant, il vous faudra un PC un minimum puissant pour profiter pleinement du jeu.

Oblivion avait été en son temps une véritable claque et une leçon sans précédent en terme de liberté de jeu et de création d'univers. Chose que ses défauts ne parvenaient pas à amoindrir. Puis, vient le cinquième opus... Skyrim est tout simplement le jeu parfait. Vous incarnez le personnage dont vous rêvez, vous vous comportez comme vous le souhaitez et vous faites ce que vous désirez ! Voilà comment résumer simplement ce chef d'œuvre ultime qui efface les erreurs de ses prédécesseurs et transcende le genre. Incroyablement beau, vaste, passionnant... Tout est possible dans Elder Scrolls V. Le meilleur jeu de cette génération, incontestablement.

Skyrim c'était LE jeu que j'attendais, j'avais bien aimé Morowind (un peu moins Oblivion) et clairement le jeu vendait du rêve. Et quand un jeu provoque chez moi ce type d'attente, on a deux scénarios possibles, soit j'adhère et c'est l'amour pendant plusieurs heures de jeu, soit c'est la déception et la le jeu finit bien vite au placard. Et je n'ai pas été déçu, le jeu attaque fort en nous mettant bien vite face à un bon gros dragon des familles et on est ébloui. Le jeu est prenant, on parcourt ce monde ouvert sans retenue (moi, j'ai commencé direct par traverser la map avec mon cheval comme ça yolo au lv 4). On rencontre toute sorte de créature, on réalise quantité de quêtes, parfois on se perd un peu mais on trouve quand même quelque chose à faire. On est tour à tour mage, voleur, chevalier et ça peut durer un bon moment. Alors ouais, ça reste un Elder Scrolls. En gros si tu fais archer mage tu deviens vite un perso cheaté qui se cache dans un coin et dégomme du monstre à distance, mais c'est un détail. Je passe sur le sexisme latent (ouais, je suis relou mais ça m'as un brin saoulé). Skyrim reste quand même un jeu que j'adore et que je relance avec grand plaisir.

Du haut de son monde ouvert immense, Skyrim offre un véritable plongeon au cœur d'un monde teinté d'une culture scandinave ou l'on retrouve Jarl, Cairn et ambiances enneigées d'une grande beauté. Avec ses multiples villes et villages structurés autour de temples inspirés des églises en bois debout nordique, le voyage en Bordeciel est vraiment immersif. La direction artistique aux teintes pâles et mélancoliques dévoile des environnements et des panoramas superbes. L'autre point fort du jeu est l'énorme possibilité d'action et d'interaction sur l'univers, ainsi qu'une multitude de quêtes, dont certaines pouvant vous embarquer pour plusieurs heures de jeu. Vous détournant ainsi de votre ligne directrice, elles se structurent et se développent tels des scénarios dignes d'un jeu dans le jeu. Mention spéciale pour celle de la confrérie noire, qui m'a particulièrement marqué d'ailleurs. Hélas, la force de l’immersion de l'univers n'est pas en résonance avec un gameplay rigide et approximatif, qui ne parvient jamais à me convaincre et à retranscrire la tension et les impacts que les combats devraient amener. Ceci crée un décalage réel avec le reste du jeu se voulant très réaliste.