La vie, la mort, vaste question à laquelle The First Tree répond en nous mettant dans la peau d'une renarde qui vient de perdre ses petits. Je n'en dirai pas plus pour ne pas rogner le peu de substance intéressante que propose le jeu. La narration, simple et directe, peut faire illusion. Mais elle n'est pas sans énormes clichés, et s'avère sur le final bien préchi-précha et pleine de bons sentiments pré-fabriqués. The First Tree se veut être un rêve, c'est un tour raté de forain sans idée, un jeu qui n'en est pas un, de la poudre aux yeux. Le jeu est plus beau en photo que lorsque j'y joue. Les textures sont vides, la plupart des décors arrivent même à être vilains, façon 3D des débuts (j'admets, deux ou trois paysages forestiers flattent l’œil). Regarder quelqu'un y jouer est plus agréable que de manier soi-même maman renarde, qui peine à double-sauter le moindre rocher (dans un mouvement ridicule). L'idée que je me suis fait du jeu, avant d'y jouer, est meilleure que le fait même d'y jouer, tant tout me paraît au mieux basique, au pire vide. Et puis cette boucle de piano infinie, digne de Richard Clayderman... A mâcher ses chaussettes !