THE LAST GUARDIAN
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TOOORRRIICCCOOO !!!
Iglou Il aura fallu attendre 10 ans pour que le nouveau jeu de Fumito Ueda décide de montrer le bout de sa truffe, prévu sur PS3 pour être finalement porté sur PS4. Je crois comprendre la décision de Sony ou de Ueda : le jeu est d’une grande complexité, et que ce soit en terme d’intelligence artificielle, de direction artistique et de level design, la PS3 n’aurait jamais pu supporter ça. Passons rapidement sur les défauts du titre : une caméra capricieuse, 2-3 énigmes vraiment pas évidentes, et pourtant la magie opère directement pour celui qui est prêt à vivre autre chose que les softs habituels. The Last Guardian n’a que faire des autres jeux vidéo et de leurs évolutions, il n’a qu’un but : rendre vivant cet animal, et il y arrive. Vous allez l’aimer quand elle viendra à votre rescousse, vous inquiéter lorsqu’elle sera blessée, et l’engueuler lorsqu’elle refusera d’avancer, mais c’est ça aussi l’alchimie du jeu. Si tout avait été en mode automatique, Trico ne serait qu’un simple objet et le jeu ne marcherait pas. Loin de tous les standards, Ueda continue son chemin et tant que des jeux avec une vision continueront d’exister, alors je continuerai à jouer. Chef d’œuvre instantané.
UN JOYAU !
Wizzy Perdu dans une monumentale et silencieuse cité, sous les traits d'un jeune garçon, nous allons nouer des liens indéfectibles avec la plus incroyable des créatures qui soit. Son nom est Trico, c'est une magnifique chimère de plumes et de poils, de la taille d'un géant, et il faudra apprendre l'un de l'autre, pour progresser à travers ces temples figés par le temps. The Last Guardian recèle de moments d'anthologie, lesquels s'enchaînent de manière débridée dans des décors stupéfiants (diantre, ces extérieurs !). Il y a de quoi avoir le souffle coupé lorsque sur son dos, cette bête massive saute les tourelles une à une au dessus d'un vide insondable, ou pendant une chute qu'on pense mortelle, elle nous récupère à la volée. Dans les passages les plus calmes, difficile de ne pas chercher Trico du regard, et de sonder la magie qui l'anime. Combien de jeux à l'heure actuelle peuvent se targuer de provoquer autant d'émotions brutes ? Le lien avec la créature est impalpable mais réel, et dépasse le cadre du jeu. Et bien après la fin (un déchirement), Trico hante mes rêves de joueur.
OUI !
Twinsen Threepwood Pourquoi joue-t-on au jeu vidéo ? Certains pour l'adrénaline, le fun, le frisson. D'autres, comme moi, pour le rêve, l'aventure, l'évasion. L'envie de croire. Croire que ce qui se dévoile sous nos yeux est plus qu'un monde de pixels et de polygones, mais un univers qui existe, qui vit et qui vous happe. Fumito Ueda n'a fait que 3 jeux. Il m'a bouleversé à chaque fois. J'ai acheté une PS3 puis une PS4 pour pouvoir enfin jouer à ce Saint Graal : "Trico". Le projet fou que j'attendais depuis ces premières esquisses en 2005. 13 ans d'attente qui ne firent pas en vain. TLG est plus qu'une géniale synthèse d'Ico et Shadow of the Colossus : il est la démonstration que l'on peut à nouveau s'émerveiller et croire. Yorda et Agro vous semblaient vivants ? Attendez de voir Trico. Cette créature, aux pupilles à faire pleurer de jalousie le chat de Shrek, rugit, saute, tremble, gronde, pleure. Elle est en vie. Bravo à Masanobu Tanaka pour son animation. Le petit garçon vous émerveille par son courage. Ce monde vous fige par son immensité, vous scotche par ses dangers et par sa beauté. La musique évoque le meilleur de Thomas Newman. TLG, se vit. Il ne se raconte pas. Sincèrement, merci !
ONIRIQUE
Destructor Comme les jeux du même créateur, The Last Guardian offre un moment décalé dans ce qu'on a l'habitude de jouer. Ici, pas d'ennemi à tout va, de blabla ou de scénario complexe : simplement de l'exploration, de la poésie, de l'évasion. Graphiquement, le jeu est superbe et Trico, la créature, est majestueuse et impressionnante. Ses mimiques la rendent très attachante et naturelle. On ne sait pas grand chose au départ et on en apprend un peu plus au fur et à mesure que l'on traverse les décors grandioses de cet endroit où on est prisonnier. L'aventure durera environ une quinzaine d'heures, ce qui est dans la moyenne de ses prédécesseurs. Au niveau des reproches, on peut déplorer de nombreux ralentissements / saccades - même avec une PS4 Pro - sans doute dus à un jeu à la réalisation trop ambitieuse. Le gameplay est également parfois difficile à cause des caméras ou des situations, et le level-design un peu répétitif à la longue. Dans la lignée d'Ico et Shadow of the Colossus, et un mix sympa entre ces deux jeux.
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