The Last of Us tient toutes ses promesses : celle d'un jeu avec une réalisation superbe, des graphismes qui s'admirent à chaque nouveau lieu et laissent rêveur. Le scénario et la narration tiennent en haleine et sont très spectaculaires, digne d'un film ; les cinématiques sont d'ailleurs à chaque fois un régal pour les yeux et les oreilles ! La durée de vie est également à la hauteur (27H). Le gameplay est au poil avec un personnage qui répond au doigt et l'oeil comme Naughty Dog sait le faire depuis Uncharted. Alors est-ce un sans faute ? Non, bien sûr. Je reprocherai au jeu son manque d'énigme qui aurait pu rendre l'exploration encore plus intéressante, dommage que les developpeurs n'aient pas exploité cette voie, il y avait de quoi faire pourtant. On pourra également reprocher au jeu qu'il n'invente et ne révolutionne rien, mais il a néanmois le mérite de faire le reste parfaitement. Le Mode en ligne ne m'a pas séduit :être mélangé avec des personnes de niveaux très supérieurs, c'est pas terrible. En conclusion, The Last of Us est un des meilleurs jeux que j'ai fait sur PS3, par le plaisir et l'immersion que j'ai éprouvé en suivant le calvaire de Joel et Ellie. Un grand jeu !

On peut dire qu'à sa présentation E3, TLOU a autant surpris qu'intrigué. Le jeu n'avait jamais été annoncé, et sa réalisation et son ambiance semblaient apporter de nouvelles limites à franchir, bien au delà de ce qui avait été entamé avec Uncharted. Au début, on lui trouvait (à raison) des airs génériques de Walking Dead ou Left for Dead. Ensuite le jeu est sorti, et là, il a tout balayé. Doté d'une des meilleurs intros jamais réalisées en terme d'émotion, TLOU marque le ton pour toute une nouvelle génération de jeu : graphismes fourmillant de détails, animations innombrables et contextuelles, persos ENFIN charismatiques (chez Naughty Dog), musique sobre mais efficace. C'est un jeu avec une âme. Pensé principalement comme un jeu d'infiltration (qui repompe au passage des mécaniques d'Uncharted et de Batman), les combats au corps à corps sont simples mais jouissifs, le système de survie et d'upgrade est intelligent, et surtout la relation entre les deux personnages principaux fait tout le jeu. Si vous êtes trentenaire et papa, l'immersion sera je pense encore plus forte. Si j'exclue Journey qui ne fait que 3h, on peut dire que TLOU est le meilleur jeu de la PS3, tout simplement...

Un seul mot pour résumer cette expérience de jeu, de survie, je dirais même de vie, dont on a du mal à se remettre : « Ouah ! » Sans aucun doute le meilleur jeu PS3 auquel j’ai joué. Plus on avance dans l’histoire, plus on s’accroche à sa manette. On meurt souvent, on transpire beaucoup, on pleure parfois, mais l’envie de se battre pour Joel et Ellie est tellement forte que ça en vaut la peine. L’évolution de leur relation de confiance et de leur lien affectif a été parfaitement étudiée et se met en place très efficacement. Et chacun des personnages qui va graviter autour d’eux tout au long du jeu a son caractère bien trempé, son importance et son rôle à jouer. Je n’aurais rien à dire sur la réalisation, les graphismes ou la jouabilité, qui permettent d’apprécier au maximum les dialogues, les paysages traversés durant nos tribulations, notre voyage, au sens noble du terme. Et on oublie parfois de le signaler, mais la version française est vraiment réussie. L’épilogue est aussi attendu qu’inattendu. On n’en ressort pas émotionnellement indemne, ni sans remise en question. Il y aurait tant d’autres choses à dire, mais The Last of Us ne se raconte pas, il se vit.

Chef d'œuvre ! Jeu révolutionnaire ! Une claque ! Le jeu du siècle ! Bref, la liste des superlatifs concernant The Last of Us est longue comme mon bras, un jeu qui met tout le monde d'accord, enfin presque... Car pour moi The Last of Us est une bonne expérience, mais un jeu juste potable. Mécaniquement, le jeu est très classique dans ses fondations et n'apporte pas grand chose au genre TPS, que ce soit dans ses scènes de gunfight ou d'infiltration, sans jamais réussir à dépasser ce que le genre propose déjà depuis quelques années lors de la sortie du jeu. N'oublions pas un rythme bâtard, avec un chapitre 3 interminable d'action. The Last of Us est sauvé à mes yeux par sa deuxième partie, s'attardant plus sur la narration et ses personnages, car là est la plus grande force de The Last of Us, non pas dans l'histoire classique, mais dans l'écriture bien au-dessus de la moyenne, se permettant une fin d'une justesse incroyable. Doté d'une réalisation technique impressionnante pour de la PS3, d'une écriture excellente, The Last Of Us aurait pu être un chef d'œuvre ou un très bon jeu, mais en l'état, sa proposition reste trop limitée, et n'en demeure qu'un simple bon jeu.

Le survival-horror est très loin d'être mon genre de prédilection. Mais ayant acquis la PS3 pour ses exclusivités, il était normal de faire ce Last of Us, qu'on me promettait inoubliable. Et si j'ai tendance à me méfier des critiques dithyrambiques, je dois avouer que je n'ai vraiment pas été déçu. D'abord, par la réalisation qui est résolument sublime et le gameplay vraiment complet, alternant de manière plaisante entre infiltration et action pure. Ensuite, par la bande-son, géniale : je retiens et repense avec angoisse aux claquements des Myco Zombies. Mais là où le titre remporte mon adhésion totale, c'est évidemment grâce à son écriture et à la qualité de sa narration, tout bonnement "bouleversifiante". Naughty Dog a parfaitement réussi à nous faire vivre sa création. Peut-être que, comme le suggère notre collègue Twinsen, mon statut de trentenaire père de famille (et dont la fille s'appelle Ellie, no joke) a aidé un peu. Mais objectivement, TLOU est une de mes expériences de jeu les plus mémorables. Un "Oui !", sans hésiter.

The Last of Us, le jeu étendard de Sony soi disant parfait, totalement adoubé par toute la presse et une grande partie des joueurs Playstation. Succès renforcé par le matraquage médiatique généré par un milieu qui n'arrive plus à regarder derrière lui et a visiblement oublié à quoi il a joué quelques années avant. Et pourquoi ? Parce que TLOU est un jeu mélangeant l'action TPS et Horreur. Fort d'une mise en scène bien propre et intelligente (ça, Naughty Dog sait faire, il n'y a aucun doute), il jette beaucoup de paillettes, mais en réalité, d'un point de vue du gameplay, c'est un reskin d'Uncharted à la sauce Walking Dead. Quelques ajouts de mécaniques, de caisses en bois et d'échelles déposées là comme si Dieu, après la fin du monde, s'était arrangé pour qu'Elly et son papa adoptif puissent continuer à avancer ; des fusillades bien construites, et le tout est emballé. Point de boss marquants à la Resident Evil 4 dont il s'inspire pourtant beaucoup, loin aussi de l'intensité de la dualité des personnages d'Ico et encore plus loin de la manipulation narrative d'un Silent Hill 2, The Last of Us est un jeu pop-corn, reflet de 10 ans de culture télévisuelle bien digérée.