Contrairement à l'excellent dessin animé de Matt Groening, dont je suis fan, la licence Simpsons fait partie des plus mal exploitées sur consoles. Je n'ai pas le souvenir d'un jeu réussi tirant parti de cette licence, et ce Bart's Nightmare ne déroge pas à la régle. Si vous n'aimez pas un tant soit peu les Simpsons, inutile de perdre votre temps sur ce jeu comme sur les autres, car Bart's Nightmare est très moyen. Pour ceux qui aiment en revanche, des explications s'imposent. Bart s'endort en faisant son devoir. Dans son rêve, il doit retrouver les pages de son devoir, qui se promènent dans la rue de Sringfield. Ce niveau complètement loufoque fait office de lien entre les différents rêves de Bart (8 au total). Lorsque vous trouvez une page, vous jouerez à un jeu que vous devrez réussir. On trouve de la plateformes, du shoot, de la stratégie... Bref c'est varié. Si l'histoire, l'humour, les graphismes et la musique respectent l'esprit de la série, le jeu est cependant trop court et trop difficile (certains mini-jeux sont injouables) pour susciter l'adhésion. Seuls les fans y trouveront un véritable intérêt.

Attention, je vais me lancer dans un exercice périlleux : l'avis par mémoire ! Ca fait pas mal de temps que je n'ai plus touché à ce jeu mais ce n'est pas grave, son souvenir est bien vivace dans ma mémoire. Il faut dire qu'il m'aura vraiment frustré, que ce soit sur console ou via l'émulation, ce jeu est tout simplement horrible. Des titres qui ne peuvent pas être terminés malgré l'enchainement des save/load state, il n'y en a pas des palanquées, mais celui-ci en fait partie. Ok, il y a des passages amusants (enfin, pas trop mauvais) qui peuvent plus plaire que d'autres. Et puis il y a le reste. Ces niveaux complètement improbables, à la difficulté d'un autre monde et à la maniabilité d'un manchot unijambiste. Le thème Indiana Jones et celui de Godzilla sont les meilleurs exemples, tout est fait pour faire échouer le joueur. Alors ça oui, niveau durée de vie on est content ! Mais personnellement, si j'avais un jour eu cette cartouche (dieu m'en préserve), je ne lui aurais pas donné dix minutes. Il mériterait de finir au bûcher pour l'exemple, pour montrer au monde que le seul apport d'une licence n'est pas suffisant pour figurer sur les étalages. Vade retro satanas.