Attention, très gros titre sur la DS. Ce jeu est un RPG, mais pas n'importe quel RPG. Pour une fois, Square-Enix aura su aller plus loin que ses sempiternels Final Fantasy et autres Dragon Quest pour proposer un titre unique et vraiment neuf. "The World Ends With You" est un véritable bonheur pour ceux qui aiment bien le genre mais qui sont lassés par si peu de renouvèlement. Tout dans ce jeu apporte un vent de fraicheur : ses graphismes parfaits, sa bande-son succulente, son scénario captivant, et son fonctionnement singulier. En phase de combat, le joueur aura à diriger un personnage sur chaque écran, l'un avec le stylet et l'autre avec la croix (mais celui du haut pourra être laissé à la console). Les attaques se feront en bas avec des badges divers et variés aux actions multiples (gratter l'écran, tracer un trait, toucher un ennemi, ...) alors que celles du haut seront des enchainements de direction afin de réaliser des combos et débloquer des attaques en duo. Le déroulement de jeu se fait par trois cycles de sept jours et pourra être traversé comme bon vous semble. Il me faudrait plus que ça pour en parler plus longuement, mais ce jeu est clairement un hit méconnu de la DS.

De la pop survitaminée au goût de bonbon, des badges fluo des années 90, un chara design à tomber (signé Tetsuya Nomura) injecté de street-art, et toute la vibe tokyoïte gravitant autour du fameux passage piéton de la gare de Shibuya et de sa tour 101 ; voilà le cadre de la petite merveille que nous sort Square Enix à l'été 2007. Tokyo, ville électrique qui ne dort jamais, devient pour l'occasion un purgatoire aux airs de jeu de la mort. Comme rien n'est jamais si simple et que les niveaux de lecture sont toujours multiples avec Nomura, The World Ends With You va jouer avec vous et vous manipuler, comme il le fait si bien avec Neku, son héros associal, fraîchement décédé et totalement greffé au casque de son baladeur. Obsédé par la thématique des mondes virtuels et de l’existence qu'ils ont ou non dans notre réalité, TWEWY est bourré de symbolique et de pistes de réflexions. Fort d'un gameplay original basé sur le stylet, la croix de la machine et sur son système de combo, ce RPG divisé en plusieurs actes pactise avec Dieu et ne fait rien comme les autres, et c'est bien ça qui en fait un véritable trésor, à faire au casque et à plein volume.