Après l'excellent Tomb Raider Underworld, la franchise revient (cette fois éditée par Square Enix) avec un reboot. Premièrement ce jeu est une claque graphique, on est face à des paysages incroyables tout le long du jeu. Ensuite, l’immersion du joueur est vraiment intense, notamment sur le phases de QTE : en cas d’échec, Lara meurt dans d’atroces souffrances, ce qui va pousser le joueur à réussir les QTE pour ne pas voir l’héroïne empalée par un arbre, écrasée par un rocher etc. (assez glauque). Il y a également un énorme travail au niveau de la psychologie du personnage de Lara, qui a du mal à tuer et à encaisser les coups qu'elle prend au fil de l'aventure, ce qui accentue le côté réaliste de ce jeu. Premier Tomb Raider sans aide à la visée, ce qui crée de nouvelles phases (d'infiltration notamment) qui n'existaient pas avant cet opus. L'histoire est vraiment bien faite, avec pourtant peu de personnages et une bonne dimension archéologique. Le côté survivant est en fait peu présent, manger ne vous fera pas survivre mais gagner de l’expérience. L'expérience et l’amélioration des armes donne au jeu un aspect partiellement RPG. Un des meilleurs de la licence.

Nouveau départ pour la série avec ce reboot qui nous fait découvrir une Lara plus jeune et encore plus jolie qu'avant ! Bloquée sur une île mystérieuse, la belle aventurière va devoir trouver un moyen de s'en échapper, et ça ne va pas être une partie de plaisir pour elle avec tous les pièges qui l'attendent. Et puisque le jeu est maintenant édité par Square Enix, on y retrouve forcément un petit côté RPG. En effet, en tuant des ennemis, Lara gagne des points d'expérience qui lui permettront de débloquer de nouvelles capacités. Son équipement s'étoffera également au fil de l'aventure et pourra être amélioré en utilisant des matériaux récupérables dans les décors ou sur les corps des ennemis. Dans son équipement, Lara y retrouvera d'ailleurs un arc, efficace pour avancer sans se faire repérer, mais aussi très pratique pour atteindre certains endroits. Malgré une aventure qui se termine assez rapidement, ce reboot est plus que réussi !

Ce reboot était attendu de pied ferme par beaucoup. Confié à Crystal Dynamics, le jeu teasait sur 2 aspects attrayants : la simulation de survie et l'horreur. 2 ans plus tard, le jeu sort et je suis un chouilla circonspect : oui le jeu est magnifique, oui il est bourré de scènes grandioses, mais où est l'ambiance promise ? En réalité, lorsqu'on joue à TB, on se rend clairement compte pendant la progression que le jeu a été totalement remanié en cours de route pour lui donner de bons gros airs d'Uncharted, plus lisse, au dépit de l'ambiance horreur prévue initialement. Idem pour la gestion de survie de Lara qui, soyons clairs, n'existe pas. On a donc un jeu d'action nerveux avec des scènes spectaculaires et quelques passages semi-horreurs issus du début du développement. Les "tombes" sont aussi très courtes. Il faut malgré tout avouer que le résultat est largement réussi, même si ici et là, TB n'a pas la qualité du détail de son adversaire, notamment en terme d'animation des combats au corps à corps, où Lara n'en a qu'une seule. Au final un jeu pop corn de bonne facture : très bonne réalisation, combats et spectacle assurés, mais des promesses non tenues et un scénario stupide.

Tomb Raider a bien changé : refonte complète de l'interface et changement de style niveau graphique. On découvre une Lara plus jeune et moins sûre d'elle que dans les précédents opus. Le game et level design ont complètement changé également : fini les énigmes matérielles prédominantes, désormais c'est l'action qui prime pour dérouler le scénario. Heureusement, la quête des objets pour finir le jeu à 100% tempère un peu ce côté instinctif et peu profond du jeu. L'ensemble donne un bon coup de jeune à la saga et est très efficace. Les phases de combat sont prenantes et l'exploration des lieux immersives. Un très bon jeu d'aventure en définitive.

Je n'avais pas rejoué à Tomb Raider depuis le premier volet sur PS1, il y a donc une vingtaine d’années. Inutile de vous dire que j’ai trouvé Lara Croft bien changée. Étudiante, Lara part en expédition avec amis et collègues à bord d’un navire d'exploration au large du Triangle du dragon, une zone connue pour ses violentes tempêtes. Lara l’aventurière convainc le capitaine d'en prendre tout de même le cap. Et là, évidemment, le bateau s'échoue sur une île mystérieuse, où Lara est capturée. Après s’être libérée, elle devra explorer l’île à la recherche de ses amis et du secret qu’elle dissimule. Un scénario simpliste, attendu et sans surprise, pour un jeu sans prise de tête, qui met davantage l’accent sur les phases de combat et d’action. Idéal donc pour se défouler. Une profusion d’armes et de munitions, permettant sans difficulté aucune de contrer toute vague d’attaques. Heureusement, l’intrigue est plutôt bien rythmée, et les assauts, scénarisés et fluides. Quant aux quêtes annexes, elles n'ont que peu d'intérêt. En tout cas, une fois le jeu fini, je n'ai pas eu particulièrement envie de le reprendre pour le terminer à 100%. Un bon jeu, mais sans plus.

Jusqu’à la sortie de ce reboot de Tomb Raider, la série ne m'avait jamais vraiment conquis. Et pourtant, quand j'ai pu découvrir les premières images de cette Lara Croft 2.0, cela m'a intrigué. Fini la bimbo plastique, place à la chasseuse. Du coup, à la sortie j'ai franchi le pas, en partie aussi grâce à la superbe cinématique d'introduction, un savoir-faire dont Square a le secret. Et ma surprise fut grande de découvrir un jeu d'action nerveux, brutal, qui tend vers l'horreur avec son côté survivaliste. Je fais rapidement abstraction du scénario de base et des personnages secondaires, pour me focaliser sur l'ambiance et la descente aux enfers d'une Lara jusqu’au-boutiste et sauvage. Et puis l'élément majeur qui me fait rejouer à ce jeu presque chaque année : l'arc. Quel sentiment grisant de chasser silencieusement avec cette arme pourtant si simple. Je n'avais jamais eu autant ce feeling d'archer dans aucun jeu avant ça. Le côté exploration de la saga est ici assez minimaliste, mais je ne m'en plains pas car finalement, ce que je vois dans ce Tomb Raider 2013, c'est le plaisir brut et simple d'un jeu d'action qui se rejoue comme on regarde un bon film de John McTiernan.