Il y a des héros de jeux vidéo qui ont marqué leur époque et les joueurs. Ce n'est, hélas, pas le cas de Trollie Wallie. Avec sa tête hypertrophiée de plante carnivore échappée d'un Mario, posée sur deux petites jambes armées de baskets, on se demande bien pourquoi. Peut-être est-ce la faute à ces journalistes qui en 1984 trouvait le jeu bien vilain avec son fond noir et ses éléments graphiques random ? Alors qu'aujourd'hui, on peut le dire, le jeu n'a pas pris une ride : il est toujours aussi moche. A moins que l’insuccès de ce Trollie Wallie soit son trop plein de fun (trop de fun tue le fun), avec son personnage qui bouge à deux à l'heure alors que la plupart des pièges demandent du timing et de la vitesse. Pourtant, il y a des idées, pleins, jetées n'importe comment sur un level unique, immense labyrinthe où l'on devra récolter des objets éparpillés un peu n'importe où. Un bordel intéressant pour le curieux mais qui lassera n'importe quel joueur lambda par sa difficulté. Ceci explique peut-être pourquoi Trollie Wallie n'a pas eu le succès qu'il méritait... Côté anecdote 3615 code quinenveut : la version C64 est rythmée par une reprise d'Equinoxe de Jean Michel Jarre. Voilà.