Victory Goal ! A l'époque, c'était le nom anglais du but en or ou du but de la mort en prolongation (la première équipe qui marque gagne) qui n'existe plus aujourd'hui. Victory Goal, c'est aussi le tout premier jeu de foot de la Saturn qui fut tout de suite une référence. Stade en 3D, persos en 2D et des buts incroyables avec retournés acrobatiques et public en délire. Le jeu peut paraître très sommaire aujourd'hui. Il y a deux trois modes de jeu et seulement douzes équipes internationales (mais les meilleures tout de même). Les joueurs n'ont pas de visages et la pelouse est bien pixellisée avec des gros morceaux de gazon vert fluo. Marquer revient toujours à aller tout droit et à tirer au moment où le goal, inconscient, veut intercepter la balle. Si on compare aux suites que sont les Sega Worldwide Soccer 97 et 98, on peut dire que Victory Goal fait juste figure de brouillon. Et pourtant sur le rythme d'un rock FM très générique téléfoot, on s'amuse bien. Le jeu est très arcade, super fun, super maniable et marquer un but réveille vraiment la samba qui sommeille en nous. En deux mots : Victory Goal !!!

Victory Goal ou l'un des jeux japonais que je n'ai jamais vendu. Grâce à lui, je suis devenu fervent défenseur de la J-League (que je suis encore sur Eurosport 2 aujourd'hui). Il faut dire que cette préquelle à la fabuleuse saga des Worldwide Soccer (sur Saturn hein, pas sur Dreamcast où Silicon Dreams a massacré la license) est une vraie merveille de fun. Les musiques accompagnant les matches sont excellentes, donnent la pêche et la maniabilité ne pose aucun problème. Alors certes, ça respire un peu la caducité avec les sprites de joueurs ressemblant à une sorte de bouillie de pixels mais le défilement du terrain en 3D est fluide et on retrouve l'ambiance inhérente à l'arcade (avec les animations sur écrans géants... bizarrement disparues dans Worldwide Soccer 98). Un jeu super fun donc, que j'ai fais pour ma part en version nippone. Je pense que la version européenne est du même acabit. Mais à l'instar de Virtua Fighter premier du nom, on retrouve des sensations d'antan et ça fait bien plaisir !