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Développé par Argonaut Software (à qui on doit Starwing), Vortex affiche fièrement son logo Super FX, mais est-il pour autant jouable et amusant ? Sorti plus d’un an après l’emblématique Starfox, Vortex marque une progression sensible dans la maitrise de la puce 3D, le joueur étant cette fois libre de ses déplacements dans son environnement. Un passage par l’entrainement s’impose pour apprendre à piloter votre robot. Ce dernier, capable de se transformer en quatre engins différents (robot, avion, tank et blindé), offre globalement une maniabilité assez délicate mais dispose d’une visée automatique. L'entrainement passé, on se lance dans la bataille… en commençant par un niveau de couloir difficile et pas bien exaltant. D’entrée de jeu, le jeu agace, énerve et décourage, malgré la musique (peut-être le seul point positif de Vortex d’ailleurs). Arrivé par miracle au deuxième niveau, cette fois en 3D libre, j’espérais du mieux ; hélas, avec des objectifs peu clairs, un manque de rythme, et toujours une difficulté décourageante, Vortex déçoit une nouvelle fois. Je ne suis donc pas (et n’ai d’ailleurs pas pu) allé plus loin, rebuté par ce jeu bien trop difficile et mal pensé.
Vortex nous donne le droit de diriger un mécha de l'espace, un lointain cousin des Transformers, capable de prendre des formes aussi variées qu'une Jeep ou un avion. La mission est simple, on azimute de ses canons le moindre polygone suspect. Le jeu utilise la fameuse puce qui avait permis à Starfox d'être un des premiers jeux entièrement en 3D à sortir sur 16-bit. Malheureusement, le résultat est ici assez grossier. La 3D n'est pas très fine, ni très détaillée. Si le gameplay semble proposer une plus grande liberté d'action que le rail shooter dans lequel officiait Starfox, ce n'est qu'une illusion, tant tout ressemblera à un long couloir sans fin. Le rythme est également trop mou et n'incite pas à rejouer. L'autre écueil, c'est cette difficulté qui décourage définitivement et qui n'aide pas apprécier un gameplay aux possibilités pourtant prometteuses.