Avec sa réputation de très mauvais jeu, j'ai longtemps hésité avant de me procurer cette cartouche. Bien m'en a pris car si c'est craspec comme prévu, c'est plutôt fun. Oui, les zooms sont cradouilles, c'est lent et pas très jojo (les couleurs bien sales). Néanmoins, manette en mains, j'enchaîne les matchs sans problème. Le jeu n'est pas très dur et si vous comprenez bien les commandes (pas compliquées) et les règles du basket de rue (ne pas oublier de revenir derrière la ligne avant de marquer), aucun problème pour feinter, accélérer et shooter. Comme dans le film avec Wesley Snipes, on peut miser de l'argent pour détrousser les basketteurs adverses. Il faudra ainsi récolter 5000 dollars en moins de trente matchs pour participer à la grande finale. Alors si au début, on évite de miser trop d'argent ou de jouer contre une équipe de brutos, on est vite tenté par le coup du poker en mettant tout l'argent sur le tapis... Au risque bien sûr (et c'est là tout le piment du jeu) de tout perdre. Fun et prenant, White Men Can't Jump est un peu comme le vilain petit canard : pas jojo pour un sou mais sympa comme tout avec son œil borgne et sa jambe de bois.