C'est la guerre des vers de terre ! Beethoven a survécu à une bombe banane qui a décimé toute son escouade de lombrics. Il se calfeutre désormais dans une fosse creusée à la force de ses anneaux. L'ennemi approche. Que faire ? Heureusement, il lui reste son fidèle bazooka, une cagette de grenades, un mouton explosif et en dernier recours son bandana de kamikaze japonais. Voilà en résumé ce qui peut se passer lors d'une partie de Worms, jeu culte mêlant le classique jeu d'artillerie au tour par tour au délire le plus complet. J'aime beaucoup ces petits vers de bac à sable qui se mitraillent et s'explosent sans pitié. N'ayant jamais joué à un épisode avant celui-ci, le côté stratégique m'a paru bien plus poussé que ce que j'aurais cru. Le vent, sa puissance et sa direction, influe sur la trajectoire des missiles. Le côté totalement aléatoire des cartes et des positions des vers en début de partie épice également le gameplay d'une géniale part de hasard. Chaque partie est différente et les duels sont toujours très serrés car on n'est jamais à l'abri de rater son tir. Si le mode solo, sans but, montre vite ses limites, le mode multijoueur est à la hauteur de sa réputation : dément !