Carrot Man est le super héros du jeu. Tout lui réussit ! C'est vraiment énervant. Nous incarnons donc, non pas ce héros au sourire ultra-bright, mais un simple mob comme il en existe des dizaines dans les niveaux et qui servent habituellement de menu fretin ou de trampoline au héros. Ici, comme dans n'importe quel jeu de plates-formes, on avance bêtement vers l'avant, sans pouvoir s'arrêter, avant de faire demi-tour au premier obstacle rencontré. Au fil de l'aventure, avec sa trogne de radis jaune et son air éminemment crétin, notre bougre va bien entendu gagner des pouvoirs facilitant ses déplacements (et accessoirement, toute une garde robe). Le Die-and-retry / puzzle est mignon, bourré d'humour. Le level design est ingénieux, inventif pour mieux nous piéger ou illuminer notre regard. Wunderling surprend, prend à revers, inverse tout. Il nous permet même d'incarner les gros boss de fin de niveau pour râper le héros désigné ou en faire du jus de carotte. Le fun et la joliesse sont permanents (pixel art mignon, musiques papaye ou rêveuses) et parviennent même à adoucir un jeu qui a, sur la fin, quelques passages bien hardcore. Mourir, oui, mais avec le sourire, c'est mieux !