Ça commence doucement. On tire sur des mollusques avec un tir asthmatique à la vitesse de l'escargot. Après quelques vies perdus (boudu que c'est dur), on use de la marche arrière pour reprendre notre chemin dans les galeries, on atteint un premier marchand qui nous offre quelques armes intéressantes et enfin, le premier boss (un beau mollusque). Après quelques parties et quelques game-over, une araignée et deux trois trucs organiques, on arrive au cœur du jeu. Notre vaisseau est désormais équipé d'un double tir aidé d'un double canon à missiles. On tire également sur les deux cotés et en arrière ! Surpuissant, on inonde l'écran de boulettes tout en ramassant les petites boules translucides en guise de monnaie comme si on gagnait des jackpots successifs au Casino. Tout ça sur la musique Megablast qui a donné le sous-titre au jeu (signe que cette mélodie n'est pas là par hasard). C'est un peu comme ça, Xenon 2. Ça a l'air vieux, c'est lent. Et sans rien dire, avec de beaux sprites tout en volume sur fond noir, ça agit comme une drogue euphorisante et ça nous aspire inlassablement et progressivement le cerveau.