A PLAGUE TALE - INNOCENCE
Suggestions
UN PUR JOYAU !
Wizzy "Ça sent la viande grillée, c'est pour une fête ?" demande Hugo, 5 ans, à sa grande sœur... Oui, A Plague Tale sent la mort à plein nez et il s'agit bien d'une fête médiévale, avec bal des ardents et danse macabre. Peste noire, rats par milliers et Inquisition sans pitié seront les menaces devant lesquelles nous tiendrons en permanence la main de notre petit frère. Qui sera tantôt le boulet à notre pied, tantôt l'être à protéger, tantôt une aide précieuse. D'habitude, j'ai toujours un petit temps d'adaptation pour m'immerger dans un jeu, afin de m'habituer à l'univers, aux commandes et à ses exigences. Ici, tout coule de source dès la première minute. Le jeu est simple d'accès, direct, alternant, entremêlant phases d'infiltration, énigmes et passages avec les rats (des passages dantesques !). Oui, il est linéaire, mais est-ce un mal ? Le jeu surprend sans cesse coté gameplay, et est imparable en termes de rythme et de narration. Il est équilibré à la perfection, et permanent pour ce qui est de nous faire écarquiller des yeux. Face à une nature enchanteresse, face à la désolation même. Sombre et lumineux à la fois, A Plague Tale est un véritable joyau ludique, un jeu inespéré.
OUI !
Jane Doe C'est une belle histoire d'amour fraternel que nous offre Plague Tale entre Amicia et son petit frère Hugo. Rongé par une mystérieuse maladie, ce dernier vit reclus avec sa mère, qui travaille inlassablement à trouver un remède pour le soigner, alors qu'Amicia a elle été élevée par son père, qui lui a appris à chasser à l'aide de sa fronde. Livrés à eux-mêmes, ils devront apprendre à se faire confiance pour fuir l'Inquisition et tenter de sauver Hugo. Un très bon jeu mêlant infiltration, aventure et action. La prise en main est rapide et facile. On y retrouve les mêmes mécaniques que dans The Last of Us, notamment le craft des munitions et l'amélioration de l'équipement, et j'adore. Une durée de vie moyenne, 12 à 15h, mais le scénario, original et bien ficelé, est très bien exploité. D'aucuns pourraient lui reprocher le fait d'être peut-être trop pris par la main, mais qu'importe, on se laisse vite happer par l'histoire. La bande son est en accord avec l'époque, médiévale, l'intrigue se situant au Moyen Âge, en France. Les personnages sont attachants, le gameplay fluide, le design superbe. Un conte accessible à tout public, pour peu qu'on ne soit pas musophobe.
CA PUE COMME LES RATS
PXL On me souffle à l'oreille que c'est le jeu de l'année 2019. Alors ce n'était pas l'année du jeu vidéo ! Plague Tale, au demeurant particulièrement beau et développé par une team française, commence sympathiquement. Mais quelques minutes plus tard on sait qu'Amicia et son frère vont en chier sévère. Âmes sensibles, s'abstenir ! Le conte est ici violent, sanglant et sans conscience de moralité. On est en 1348 et l'Inquisition n'a de cesse que de combattre la peste environnante en tuant et torturant toutes celles et ceux qu'elle croisera en chemin. C'est une sorte de jeu d'infiltration, où il faudra gérer deux personnages en même temps durant la majorité des chapitres. Mais attention, on n'est pas dans Metal Gear ou Splinter Cell, ici tout est d'une simplicité enfantine, rares seront les situations jouant avec vos nerfs. C'est dommage, car justement cette facilité ne vous prépare pas aux combats avec les boss, si peu soient-ils. L'ambiance de ce jeu est lourde et la musique, évoluant en fonction de la situation et des actions, est bien menée. Très bon point. Malheureusement, le concept s'essouffle vers la fin, et le scénario aussi, nous laissant un goût d'inachevé. Un raté pour moi.
OUI !
Twinsen Threepwood Un véritable coup de cœur ! Premier jeu original des bordelais d'Asobo Studio, A Plague Tale est une superbe aventure médiévale mêlant narration, émotion, horreur, énigmes et infiltration. D'emblée, la première chose qui choque est la réalisation : elle est sublime. Le moteur maison n'a rien à envier aux ténors de l'industrie : textures poussées, tesselation, météo, éclairage dynamique, ombrage renversant, reflets (les plus beaux de la génération) : ce jeu a la tenue d'un Triple A, sans le budget ! Et quel D.A (Carcassone est égérie de ce jeu) ! Un véritable tableau de tous les instants ! La construction du jeu rappelle pour l'essentiel The Last of Us avec son craft et son gameplay, mais il propose aussi des améliorations à la fois simples et très bien pensées. Côté histoire, les héros sont de suite attachants et terriblement bien écrits ; leur doublage impose le respect et une vraie empathie se crée. L'infiltration est simple mais efficace ; la gestion des nuées de rats, véritable cœur du jeu, rappelle le conflit "ombre / lumière" d'un Alan Wake : une sacrée référence ! Enfin la musique, acoustique, parachève le tout avec brio. Un petit bijou.
OUI !
Iglou Ce qui m'a tout de suite accroché avec A Plague Tale, c'est son ambiance sombre voire parfois crasseuse, mais fait avec classe et élégance. C'est venu directement toucher ma corde sensible artistique (d'ailleurs, un des paysages de fin est inspiré de l'artiste polonais Beksinski) : avoir une telle direction dans une industrie - où tout est fait pour plaire au plus grand nombre - fait du bien. Mais le jeu n'est pas que ça, c'est aussi des personnages (encore plus que son histoire), puisque le duo de héros reste attachant du début à la fin. L'évolution entre les deux, passant de presque quasi-inconnu et à une relation fusionnelle, permet de créer des moments vraiment touchants, d'autant que l'écriture fait mouche quasiment tout le long de l'aventure. Côté gameplay, rien de bien nouveau : des scènes d'infiltration classique et efficace, mais son plus gros point noir étant que si la relation entre les deux marche bien lors des scènes d'histoire, cela manque en revanche d'implication manette en main (un certain Ico avait fait mieux que ça il y a bientôt 20 ans) et c'est dommage. Ne vous y trompez pas, j'ai adoré jouer à A Plague Tale, et ce petit jeu mérite toute votre attention.
OUI !
Blondex Jouer à A Plague Tale renvoie aux souvenirs de bien d’autres jeux. Pourtant, le titre parvient à être une expérience vidéoludique marquante, grâce à une excellente direction artistique. Cette réussite tient d’abord au soin apporté à la réalisation graphique et la musique ; à la crédibilité aussi, du cadre médiéval bien reconstitué, mêlé à du fantastique ; ainsi qu’au duo de protagonistes très attachants. Dans ces ténèbres jonchés de cadavres, peuplés de milliers de rats, brille cette petite lueur que représentent nos héros, avançant tantôt à petits pas, tantôt dans une course désespérée, afin d’échapper également à une Inquisition diabolique. Pour protéger son petit frère Hugo, Amicia peut compter sur sa précision – exceptionnelle – à la fronde, ainsi que son aptitude à la discrétion. Mais en sachant que la moindre erreur ne pardonne pas, et alors même qu’on ne voudrait pas voir mourir nos héros dans d’atroces souffrances, une tension réelle s’installe, renforcée par un sentiment constant d’inconfort. Alors oui, on peut noter quelques errances de l’IA, mais se focaliser sur ce défaut – comme sur la linéarité du jeu – serait une erreur.
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