Avec sa magnifique illustration de couverture japonaise de Takehiko Ito, Alisia Dragoon est un jeu extrêmement prisé et cher de la Megadrive. L'autre raison de son aura est qu'il est né d'une collaboration en 1992 entre GameArts et le studio Gainax (Evangelion). Avec son héroïne Alisia, mignonne petite rouquine amazone dresseuse de dragons, et son background entre SF et héroïc-fantasy, le jeu offre une ambiance assez originale et dans l'esprit des animés japonais des années 90. Visuellement assez joli pour cette époque, Alisia Dragoon dévoile même quelques décors marquants dans sa seconde partie. Malgré tout ça, ce jeu d'action pourtant efficace, basé sur la gestion de 4 dragons alliés ainsi que la magie d'Alisia, a des faiblesses. La faute à sa difficulté injuste et fatigante s'installant à partir de l'acte 5. Des monstres qui pop de nulle part sur le personnage et qui vous touchent instantanément, d'autres ayant des frames d'invincibilité à leur apparition, vous induisant en erreur alors que le jeu repose sur le principe de laisser charger vos attaques éclairs. Et ce maudit stage 6, quasiment illisible vue que l'on ne distingue pas les ennemis des environnements...