Un jeu fantastique, non seulement pour ce qui est du genre, mais aussi du jeu en lui même. Encore un jeu de mon enfance, livré avec ma Megadrive tant demandée à mon père lors d'une visite dans un café du coin un soir ! Bref, vous incarnez un homme étrange qui se métamorphose au fur et à mesure des boules magiques qu'il absorbe (celles-ci sont délivrées par une espèce de chien-loup à 2 têtes de couleur bleue). Au bout de la 3ème boule, il se transforme en un animal (loup-garou, dragon, ours ou encore tigre) différent à chaque niveau. Doté de 2 super pouvoirs (car en forme humaine, notre personnage ne pouvait que donner coups de poing et coups de pied), c'est en revêtant cette nouvelle forme que votre ascension vers le boss de fin se verra facilitée (par exemple le loup-garou du premier niveau peut lancer des boules de feu avec son bras ou encore foncer sur une courte distance à droite ou à gauche recouvert d'une flèche de feu qui élimine instantanément vos adversaires). Côté bande son, c'est une musique du type zombie qui revient le plus souvent, qui vous plonge dans une atmosphère de danger constant, plutôt preneur. Bref un jeu que j'aime bien et qui défoule.

C'est à travers ce jeu, en partie, que j'ai découvert la Megadrive. Ce jeu est donc pour moi tout simplement mythique. Altered Beast est souvent décrié comme étant un petit jeu mal fait et ne valant vraiment pas le coup. Hors, moi, je le trouve très sympa ! Certes, la réalisation est plutôt désuète (même pour de la MD) et le jeu plutôt court. Il n'empêche qu'il arrive tout de même à amuser, et c'est là son principal objectif ! Le but du jeu est de devoir triompher du mal (incroyable non ?) et ce en traversant des mondes peuplés de créatures du diable. Heureusement, vous pourrez vous transformez en bêbêtes (Homme/chien, dragon, nounours, etc...) ayant chacun leurs coups spéciaux, et ainsi, pouvoir affronter le (classique) boss de fin niveau ! Les musiques sont vraiment chouettes et vous plonge dans cet univers mythologique. Les bruitages eux, sont tout juste sympatoches. Ce jeu ne se prend plus vraiment au sérieux aujourd'hui. Il n'y a qu'à voir les transformations du héros, accompagné des bruitages, pour comprendre à quel point s'en est drôle ! Un petit jeu MD, pas cher mais fort sympathique.

Voici l'un des premiers jeux sortis sur Megadrive : Altered Beast, ou plus communément appelé le sale petit cadeau empoisonné que l'on nous fait pour avoir acheté 1290 Francs cette superbe console ! Alors que nous réservent les premières productions ? Et bien pas grand chose, et l'on comprend donc pourquoi Sega, à notre grande surprise (moi le premier !), nous refourgue son prototype d'essai pour sa machine ! Alors, moi je dis NON ! Enfin... honnêtement, ce n'est pas que le jeu soit totalement mauvais, mais il collectionne de nombreuses bourdes qui feront en sorte qu'il finisse en ramasse-poussière... Graphismes limites, hideux diront certains, personnage un peu neu-neu et ennemis ridicules, tout comme le clou du spectacle : le son ! Que ce soit les musiques à faire bailler, ou pire, les voix et bruitages à se rouler par terre, Altered Beast nous fait davantage rire aux éclats qu'autre chose. Et bien que le système de transformation remonte un peu le niveau (quoique...), on termine ce jeu en deux secondes montre en main ! Bref, dispensable...

Pas charmé pour un sou par le côté désuet de cette pièce de musée, j'ai toujours été perplexe devant une cartouche d'Altered Beast fichée dans une bonne vieille Megadrive. Alors certes, Altered Beast date effectivement d'un temps que les plus jeunes ne peuvent pas connaître et a effectivement le fumet de l'Arcade burné, garni de sprites gigantesques. En y repensant, ce n'était pas si courant en 1988. Comme ce n'était pas courant de se transformer en bête et de changer de forme animale et de pouvoir suivant les items... Mais rien n'y fait, la nostalgie ne fonctionne pas sur moi. Le jeu, basique, se parcourt sans émotion en dix minutes top chrono avec des boss neuneus qui se finissent en trois coups de cuiller à pot. Les décors gréco-fantaisistes comme les ennemis, dotés de couleurs hasardeuses, sont kitchissimes à souhait. La bande son balourde et ponctuée de digits vocaux nasillards a même fini par m'achever. C'est "Non" et puis c'est tout.

Un des premiers jeux du support qui se voulait déjà devenir le symbole de l'arcade à la maison. Et honnêtement c'est réussi. Imaginez vous en 1989, vous avez entre 8 et 10 ans et on vous met ce jeu entre les mains. Vous frappez des zombies et autres monstres mythologiques à l'aide de votre guerrier grec. Et là, premier bonus ! Des muscles poussent et commencent à déchirer vos frusques. Deuxième bonus, vous devenez un superman, avec gros biceps et tablettes de chocolat qui vont bien, les ennemis ne deviennent plus que du menu fretin. Troisième et dernier bonus ! Un écran façon Manimal apparaît et c'est la transformation ! Loup-Garou, Dragon-Garou, Tigre-garou, Ours-garou... On en prend plein les yeux et on gagne une grosse dose de testostérone et d'adrénaline, prêt à en découdre avec les boss que l'infâme sorcier bad guy vous place en travers de votre chemin jusqu'à délivrer la fille de Zeus. La bande sonore est devenue culte, et le jeu en lui-même l'est devenu aussi, et on ne sait plus où placer la limite aujourd'hui entre excellent jeu, excellent souvenir ou excellent nanar.