Amy marque le grand retour de la légende du jeu vidéo français, Paul Cuisset (Flashback), après des années sans rien produire. Et ben quelle blague ! J'ai pris une belle quenelle, foi de lyonnais. J'avais envie d'aimer ce survival, j'avais envie de lui trouver un truc, n'importe quoi, qui justifie un "oui mais". Mais quel étron ! Ce jeu d'horreur / infiltration vous vend sa démo d'essai dans une ambiance sympa, où une jeune femme mystérieuse et une gamine silencieuse en fuite se font envahir par des zombies sanguinaires. Ensuite vous payez le jeu, commencez le chapitre 2 (sur 6 au total) et vous n'aurez que vos yeux pour pleurer. Techniquement scandaleux (graphismes, textures, effets, framerate, tout est à chier !), Lana a la mouvance d'un Fenwick et Amy l'intelligence d'un tire-palette. On croirait retrouver Natalya de GoldenEye 64. Effroi. Chaque bonne idée, réelle, est plombée par une incompétence flagrante dans le game design, le level design, l'ergonomie etc. Perclus de bugs, les combats sont une blague, les pouvoirs au nombre de 2 (pour un menu censé en compter 6), une souffrance. RIEN ne fonctionne : les pièges, les caches, rien. Le scenario est vide. Vraiment, une honte !