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Immersif ! Le taciturne Altaïr s'en est allé, Ezio, un Casanova beau parleur et insouciant arrive. Au cours de son aventure où il rencontrera entre autres, Léonardo Da Vinci, il deviendra un assassin déterminé à se venger. Fini le côté Arcade du premier avec des missions répétitives et décontextualisées, la majorité des missions fait désormais partie intégrante de l'histoire, laquelle est du coup plus longue et plus rythmée qu'avant. Les mécanismes du jeu ont été améliorés par petites touches (l'inventaire par exemple) mais sans rien bouleverser, conservant ainsi les qualités du premier, à savoir un gameplay "à la Prince Of Persia" millimétré. Ensuite, si le premier épisode était fabuleux graphiquement, le deuxième est tout aussi saisissant. Le raffinement des costumes et de l'architecture (mamma mia, les villes !) fait merveille et rend l'immersion dans la Renaissance Italienne d'autant plus grande. Une période lourde en changements et pleine de surprises comme l'était le temps des Croisades. Voilà, avec ce second épisode, une très grande saga du jeu vidéo est née.
Pour ce deuxième volet, Altaïr laisse sa place à Ezio, un autre ancêtre de Desmond. Le jeu se déroule également à une autre époque, celle de la renaissance. Si le premier épisode vous semblait trop répétitif, ce n'est plus le cas ici puisque les missions sont assez diversifiées et un côté gestion fait même son apparition. En effet, il est possible de restaurer une villa : chaque bâtiment que vous réparez vous permettra de récolter de l'argent régulièrement, c'est assez utile notamment pour pouvoir se racheter des munitions, acheter un meilleur équipement ou encore le réparer... puisqu'à force de faire des combats, votre armure pourra s'abimer et sera moins efficace si vous ne la réparez pas. Le scénario est encore mieux travaillé et vous dévoilera pas mal de choses. Si vous n'avez pas accroché au premier Assassin's Creed, celui-ci pourrait bien vous faire changer d'avis !
Twinsen Threepwood
COMPLETEMENT RATE
Après un premier épisode en demi-teinte mais néanmoins sympathique, voire enthousiasmant sur beaucoup de points, j'attendais d'un œil curieux mais pas vraiment fébrile ce nouvel opus. A sa présentation E3, Ubisoft semblait démontrer qu'ils avaient entendu les critiques justifiées des joueurs et que la série prendrait enfin le temps de bosser ses missions, tout en gardant les qualités des aventures d'Altaïr. A mes yeux, il n'en est rien. J'ai tout simplement détesté ce second volet sur la quasi-entièreté du jeu. Tout d'abord, un point sur la réalisation : je la trouve vraiment bâclée. Toutes les rues se ressemblent, les textures sont franchement moins détaillées, les lumières dynamiques ont juste totalement disparus (et ne reviendront d'ailleurs jamais) pour laisser place à un cycle jour et nuit sous forme d'un espèce de filtre grossier. Le héros a une tête animée très bizarrement, mais les bâtiments historiques sont toujours magnifiques. L'histoire est complètement WTF avec des assassins sans charisme et des Borgia très ennuyant. Pour le gameplay, ils ont repris la structure des missions, mais ont sur-décomposé les objectifs, tout en gardant la répétition à outrance. Rageant !
Guisbeu
RENAISSANCE DECADENTE
J'avais adoré AC, j'ai trouvé en ACII une vraie continuité. On note des améliorations, tant dans les mécanismes de jeu que dans l'histoire et son déroulement, même si on commence à sentir de grosses brèches dans le scénario de la licence, complètement capillotracté. Les villes sont magnifiques, surtout Florence et Venise. Certes, Ezio n'a pas vraiment le charisme d'un Altair, mais on fait avec, surtout dans la deuxième partie du jeu. Du grand spectacle, une grosse durée de vie, et pourtant le dernier opus que j'ai réellement apprécié. Peut-être parce que déjà, on a cette impression de redondance du gameplay, et que l'effet nouveauté est passé. Et cela c'est malheureusement confirmé par la suite.