Chasseurs de fantômes dans l'Amérique des premiers colons, Antea et Red forment un couple diablement amoureux. A nous de rendre l’un, indispensable dans la survie pour l'autre, dans ce qui s'apparente à un Action-RPG pur jus. N'en doutez pas, du spectre, vous allez en bannir par paquets de douze ! Les combats, se basant sur l'alternance des deux persos aux compétences différentes, sont réussis mais ils se répètent dangereusement, et le bestiaire est réduit. Budget limité, ambition démesurée ? Peut-être. Mais début de méprise, aussi. Banishers entretient la ressemblance mais n'est pas « God of War » et ne se joue pas comme tel. Le jeu demande au joueur de prendre son temps, condition sine qua non pour nous hanter en retour. Les passages remarquables, aux décors d’une beauté âpre, s'étalent sur plusieurs heures et se multiplient au fur et à mesure de l'aventure. La descente dans la mine du Fort Jericho ou la chasse aux sorcières au hameau des Herses sont des morceaux de choix… Les enquêtes avec la fameuse double vue (la vision spectrale d’Antea) nous offrent également des intrigues passionnantes et des respirations évidentes, nécessaires. Avec à la clé, quelques choix épineux.