La SuperGrafx était pensée pour être une "Super PC-Engine", rétrocompatible, et promettant une ludothèque propre à rivaliser avec la Megadrive. Vendu avec la console, Battle Ace devait en être sa vitrine technologique. Simulateur de combat aérien dans la même veine qu’After Burner ou encore Top Gun, Battle Ace vous largue dans 7 niveaux se concluant tous par un boss spectaculaire. A la manière de l’intro certes brève mais qui en jette, ce jeu veut montrer ce que la SuperGrafx a dans le ventre, avec des zooms, des rotations, de la nervosité. Le gameplay ? Hélas basique, il n’était manifestement pas la priorité d’Hudson : des graphismes assez sommaires, et une action dont la monotonie ambiante est parfois interrompue par des missiles pas toujours évidents à esquiver. Un choc, et c’est la destruction ; 10 secondes interminables de crash qui vous font d’abord espérer avoir une seconde chance… alors que non ! Et pas de continue non plus une fois vos vies perdues, mais a-t-on seulement envie de continuer ? Très difficile, Battle Ace ne récompense jamais le joueur par des défis plus passionnants : le fun n’était pas au programme d’un jeu qui échoua à faire vendre la SuperGrafx.