BAYONETTA
Suggestions
OUI !
Wizzy Avec ses flingues fixés aux pieds et son costume moulant à base de ses propres cheveux, Bayonetta est une sorcière gothique et ultra glam qui défouraille sans vergogne, et avec style, des bataillons d'anges et de chérubins. Soyez-en averti, Bayonetta est un beat'em all fou qui maltraite nos petits doigts (pianotant à déraison toutes les combinaisons de touches possible de la manette, laquelle est en surchauffe totale) et où l'action frénétique est à la limite de la lisibilité. Rendons grâce aux développeurs qui excellent dans le registre du spectaculairement énorme, le moindre petit gunfight étant magnifié par d'extravagantes chorégraphies (sur des musiques décalées) défiant toutes les lois de la physique. Et ce même si -c'est le prix à payer- on doit se farcir un nombre incalculable de cinématiques (le bémol pour ma part). Avec un gameplay intuitif et complet, et une myriade de monstres tous différents, Bayonetta a ce grand mérite d'éviter l'écueil principal du beat'em all super bourrin, celui d'être (trop) répétitif. C'est le principal, Bayonetta défoule bien et réjouit les mirettes.
OUI !
Wave Le coup de la sorcière sexy et provocatrice aura fonctionné à merveille et aura tristement réussi l'exploit de faire à lui seul le principal intérêt du jeu pour nombre de personne. Le monde est décidément effrayant. En dehors de ce constat, le jeu est beau, assez prenant grâce à un scénario plus travaillé que d'habitude pour le genre, et la qualité est heureusement au rendez-vous. C'est fun, divertissant, et les séquences sont assez variées pour éviter un éventuel sentiment de redondance. Néanmoins, la J-pop est un choix discutable qui tape rapidement sur les nerfs et l'action est trop souvent confuse. Je ne partage pas particulièrement les éloges que le jeu a auparavant suscités mais je conçois tout à fait qu'il s'agisse d'un très bon beat'em all dans l'ensemble.
OUI !
Blondex Dans un jeu de distribution de torgnoles, d'explosions pétaradantes et de monstres gigantesques, on ne s'attend certainement pas à incarner une sorcière sexy. Pourtant, à voir Bayonetta danser au milieu de ses ennemis angéliques, assénant les coups de pied, les tranchages au sabre et les fusillades tout en multipliant les poses lascives, tout paraît parfaitement logique ! Le scénario fait dans le genre hyper complexe alors qu'il est hyper simple, mais sert de prétexte à des séquences spectaculaires : on finit même par trouver banal de trucider un ennemi de la taille d'un immeuble alors que les monstres se succèdent à un rythme effréné. Bref, Bayonetta, c'est n'importe quoi, et ça s'assume tellement que c'en est jubilatoire ! Passé l'effet « poudre aux yeux », le gameplay n'est aucunement basique et se révèle exigeant : si vous pensez faire n'importe quoi en appuyant sur tous les boutons, ou rester spectateur du jeu, vous avez tapé à la mauvaise adresse. Les ennemis sont en effet vraiment coriaces, les phases de QTE punitives, et les combinaisons les plus efficaces demandent du temps et de la maitrise ; en compagnie de Bayonetta, on peut bien faire ce petit effort !
OUI !
Twinsen Threepwood Créé par le triumvirat gagnant des créateurs issus de Capcom (Inaba, Kamiya, Mikami), Platinum Games nous avait mis l'eau à la bouche avec le très déjanté et hyper violent Madworld. Quelques mois après, le second projet du studio débarque enfin et il fait très mal. Son nom, Bayonetta, déesse semi-sorcière sexy à mourir et pétaradant à tout va de ses guns placés aux pieds! Héritier spirituel de Devil May Cry dont il reprend l'essence, Bayonetta pousse le gameplay au delà de tout ce qu'on pouvait imaginer (et espérer) en terme de mécanique, de nervosité et de précision. L'héroïne virevolte, esquive, contre-attaque, enchaîne combos et finish glamour avec une facilité et une aisance déconcertante. La caméra et les enchaînements sont spectaculaires ; l'action non-stop ; la musique jazzy à souhait ; et il y a tant à dire sur les idées de mise en scène que la place manque. Alors on pourra pester sur une technique d'emblée vieillotte, une hyper sexualisation de son héroïne, et une version PS3 à la ramasse (patchée depuis). Il n'empêche qu'avec Bayonetta, Platinum signe tout simplement le meilleur beat'em all 3D sorti jusque là. Un titre incontournable et qui fera école ! Chapeau !
LE SAVOIR-FAIRE PLATINUM GAME
Mérode Bayonetta ou la vengeance des sorcières après des siècles d'inquisition et d’oppression ecclésiastique. Et quelle vengeance ! Violente et charmante, cette maîtresse dominatrice toute de noir vêtue est capable des pires punitions inspirées de sévices à la flamme bien moyenâgeuse. Icône féminine du jeu vidéo qui n'a pas son pareil, Bayonetta est l'actrice principale du meilleur beat them all de la gen PS360, dans lequel elle va mener une lutte implacable contre un panthéon angélique. A travers ce jeu de Hideki Kamiya, Platinum s'impose comme un studio incontournable. Avec une direction artistique soignée, une bande-son jazzy-lounge à la japonaise et un gameplay aussi grisant que précis, le jeu déroule des boss gigantesques, des combo dévastateurs s'adaptant aux armes équipées aux mains et au pieds, des finish démoniaques et le tout sans broncher en terme de FPS. Impressionnant de précision et de lisibilité malgré une caméra en mouvement perpétuel, Bayonetta est insolant. A la manière de la roulade de Dark Souls, une fois la fameuse "Witch time" maîtrisée (esquive ralentissant le temps), elle devient une évidence de gameplay dont on ne peut plus se passer dans ce type de jeu.
LA BAYONNAISE A PRIS
Lulah03 En dehors de son nom digne d'un cabriolet italien, et de son allure d'assistante de direction carriériste, j'ai passé de nombreuses années à tout ignorer du sex-appeal de Bayonetta. Mais face à l'engouement perpétuel de mes pairs, je me suis plongé dans cette déculottée de démons aux petits oignons. On reconnaît la paternité du titre et son héritage de Devil May Cry au premier eye-contact avec la sorcière. C'est beau, ça fracasse, c'est suffisamment fluide pour rester bouche-bée, et la mise en scène des combats ferait passer Kamel Ouali pour un petit chorégraphe de MJC. Seule ombre au tableau, la diversité des ennemis est bien trop limitée et l'overdose nous guette au bout du 456e oiseau de mauvais augure qu'on tranche en deux. On reconnaît aisément la patte d'un Hideki Kamiya débridé, parfois à la rupture avec le bon goût, mais avec une liberté d'improvisation qui nous surprend et force le respect. Loin d'être facile, le titre s'avère même parfois plutôt technique et offre une bonne rejouabilité pour atteindre les plus hauts rangs de la fricassée d'ailes d'anges. Un savoir-faire dont seuls les développeurs japonais ont encore la recette.
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