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Beavis and Butt-Head, c'était un dessin animé qui était diffusé sur MTV, et même s'il m'arrivait de le regarder de temps en temps, j'étais pas vraiment fan, je ne trouvais pas ça super drôle et je ne supportais pas trop les rires des deux personnages. Du coup, j'ai pas non plus vraiment aimé le jeu. Les deux personnages sont jouables à tout moment, il suffit d'appuyer sur select pour changer et celui qu'on ne contrôle pas se contentera de nous suivre dans les différents niveaux. On peut même lui mettre des baffes si on veut, quoique ça ne sert à rien... Et on n'y fait pas grand chose dans ces niveaux, à part frapper sur tout ce qui bouge. Bref, on s'ennuie. En plus de ça, la difficulté est assez élevée puisqu'il arrive souvent que les ennemis débarquent rapidement de tous les côtés sans qu'on ait le temps de réagir. C'est à force de recommencer plusieurs fois les niveaux qu'on sait où et quand ils arrivent, et franchement ça devient vite chiant. Peut-être que certains pourraient trouver le jeu drôle, en tout cas moi j'aime pas du tout !
La seule chose de bien qu'a pu inspirer cette série animée mal dessinée est le chouette spin-off Daria, avec son ado blasée. Pour le reste, Beavis et Butt-Head sont les Dumb et Dumber du pauvre, et font les singes dans une suite de gags moyennement drôles. Le jeu vidéo surfe sur cette licence MTV et reprend assez fidèlement l'univers potache et le style (très) mal dessiné. Or là, l'humour (déjà à la ramasse) de la série s'est totalement évanoui dans une sorte de beat them all décérébré, où le fait de pouvoir changer de personnage n'apporte strictement rien. L'un des deux pourra monter sur les épaules de son partenaire, seule perspective de variété dans un jeu où on fait toujours la même chose. Les niveaux d'une platitude belge sont beaucoup trop longs, et taper sans fin des hordes de beaux gosses, de grand-mères aveugles et de skaters devient vite abyssalement nul. Pour un jeu estampillé MTV, les musiques sont ringardes, molles et dignes de figurer dans la playlist pour l'enterrement de la tante Huguette. Au final, un jeu inintéressant au possible.