Histoire de comparer avec la version NES, j’aurais sans doute glissé une pièce dans une borne Blades of Steel si j’avais pu en voir une du temps où je traînais dans les salles d’arcade enfumées début 90. Et en un peu moins d’une minute, la désagréable surprise de voir la partie s’arrêter avant la fin du premier tiers-temps ! L’objectif ici est de marquer pour obtenir du bonus temps, éviter de prendre trop de buts pour écoper de malus, et accessoirement tabasser ses adversaires. Vu la nullité des gardiens, les buts vont s’enchaîner de chaque côté, et heureusement, car à moins d’ajouter du crédit, la survie ne dépend que du nombre de buts marqués. Ce système était courant pour les jeux de sport arcade contemporains, et on comprend pourquoi ; ça n’en fait pas un bon système pour autant. Et à 2 joueurs, aucun bonus, donc pour terminer un match, il faut aligner des crédits. Imaginez le gouffre financier ! L’émulation faisant disparaître toute barrière pécuniaire, l’absurdité du jeu saute encore davantage aux yeux : peu importe le résultat, vous avez droit aux félicitations pour être arrivé au bout du match. Autant en rester avec le jeu NES : de toute façon, il est plus amusant.