Descendant direct du mythique Pong et instigateur d'un nouveau genre de jeu, le casse-brique, Breakout débarqua en l'année antédiluvienne de 1978 sur la console de salon d'Atari. Autant dire qu'il s'agit là d'une pièce de musée qu'il faudra manier avec grand soin et profond respect. Car on a affaire au b.a ba, à l'alpha du jeu vidéo et le but du jeu sonne comme une évidence : il faut détruire un mur de briques à l'aide d'une balle et d'une raquette. Rien de plus simple : droite, gauche pour les directions et à nous la joie de faire monter le score. Si les graphismes minimalistes et la bande son uniquement constituée de "bip, bip" passeront pour le joueur d'aujourd'hui comme des vestiges de l'art rupestre, on s'inclinera devant la physique très réaliste de la baballe. Elle rebondit avec panache sur les murs avant de prendre une vitesse supraluminique au contact de la raquette en mouvement. Certes, les parties sont courtes mais comme nos réflexes sont mis à l'épreuve à chaque partie, on y revient sans problème. Pour varier les plaisirs, notons qu'il est possible de changer les modes de jeu comme par exemple, jouer sous la pression d'un minuteur ou jouer à plusieurs. Un classique !