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Le fameux passage de la 2D à la 3D, comme le passage du muet au parlant au cinéma, a tué bon nombre de stars. La mascotte d'Accolade, paix à son âme, a signé son arrêt de mort avec ce jeu de sinistre réputation. Finie l'exploration speed dans des univers déjantés, on dirige désormais Bubsy comme on dirige un caddy de supermarché. A trois roues en fin de course, perdu, à jamais perdu sur la planète du mauvais goût, le personnage peine à tourner et la gestion des sauts est une horreur (vous avez déjà vu un caddy sauter ?). L'appréciation des distances, avec des décors aussi abstraits et aussi vides d'éléments, tient de l'exploit. Car oui, pompon final, la 3D est rudimentaire, sans textures autre que des carrés de couleurs douteuses (au choix : orange amère, violet piquant ou jaune criard). Une 3D hideuse qui enterre définitivement Bubsy à grands coups de pelle dans les moustaches.
On peut disserter longtemps sur les débuts de la 3D et toutes les horreurs qui ont pu sortir dans le milieu des années 90, Bubsy 3D est si mauvais en tous points qu'il atteint une forme de perfection. C'est bien simple, dès l'intro qui se croit drôle – mais qui ne l'est pas – et les premières secondes de jeu, la nullité de Bubsy 3D s'impose comme une évidence. Les sens vidéoludiques dégustent : la vue est agressée par des graphismes cubiques aux couleurs psychédéliques ; l'ouïe doit supporter des musiques répétitives et des bruitages horripilants ; et les mains doivent s'épuiser à contrôler une bestiole incontrôlable. Alors forcément, le cerveau se retrouve en surcharge, entraînant une réaction tout à fait logique de fous rires. Les mystères du cerveau pourtant, c'est qu'une fois la situation analysée, il arrive à s'adapter à ce niveau de nullité, puis la raison revient progressivement. Franchement, je peux comprendre qu'en 1996, la 3D était encore mal maîtrisée, mais cela ne justifie en aucun cas ce ratage : à la même époque sortaient Crash Bandicoot et Super Mario 64, pour vous faire une idée. Au 3ème niveau, la plaisanterie a assez duré, j'éteins tout.
Ce jeu est une référence que l'on devrait montrer aux nouvelles générations qui sont nées avec une belle 3D maîtrisée. Une référence pour présenter comment le passage à la 3D a été une prouesse technique qui a demandé beaucoup de travail pour en arriver aux jeux d'aujourd'hui. Bubsy 3D est une référence de tous les ratés du passage de la 2D à la 3D. Mais aussi une référence de tout ce qu'il ne fallait pas faire. Tout est mal maîtrisé ici, entre les sauts qui ont été bâclés et qui peuvent se révéler impossibles pour tuer un ennemi ou aller d'une plateforme à une autre. Les mondes sont buggués comme pas possible et surtout très vides, bâclés et moches, avec des couleurs qui ne veulent rien dire. Ce jeu est aussi vide que les différents mondes. C'est un bel exemple d'un passage à la 3D qui a tué beaucoup de bonnes licences comme Bubsy.
Le fameux Bubsy 3D ! Depuis le temps que j'entends parler de cette daube de légende ! Mais quelle insulte ce jeu Non mais vraiment, même 20 ans après, à l'idée de penser que des enfants aient pu avoir ça en cadeau, je suis très énervé, sincèrement. Dire que j'y joue sur émulateur avec du lissage. Mais bordel, comment la presse a pu oser à l'époque le comparer à Mario 64 ? Quelle insulte ! Ça clippe de partout, le level design est juste catastrophique : on dirait que les mecs ont posé ici ou là des plateformes à grimper sans trop savoir ce qu'ils faisaient. La représentation des décors est très conceptuelle on va dire : faut avoir de l’imagination. Non mais surtout, ces sauts m'ont rendu fou : il faut avancer au millimètre près, pas à pas avant de tenter de sauter et quand on tombe... RAAH ! Et c'est quoi cette caméra ?! On ne peut regarder en bas qu'en sautant ! Seule la musique m'a plu : elle rappelle l'esprit bucolique du genre, mais là pour le coup, c'est complètement HS avec cette pâté qu'on a sous les yeux ! J'ai lâché l'affaire quand Bubsy m'a fait la démonstration de ses capacités de vol. Non vraiment, pour la blague et sans avoir jamais connu la 64, je dis pas, mais là...
Bubsy 3D, il fait partie de ces titres qu'on entend parler à longueur de temps quand on parle de mauvais jeux. Il était donc temps, à l'occasion du père fouettard, que je m'essaie enfin à ce chef-d’œuvre. Bubsy 3D est un des premiers jeux de plateforme entièrement en 3D pour les graphismes mais aussi la jouabilité et la caméra. Et dès les premières secondes du jeu, on comprend l'ampleur des dégâts : le jeu rame, les graphismes sont horribles, on a l'impression de débarquer en plein cauchemar hallucinogène avec ses sols en damier de deux couleurs (toujours les mêmes tout du long). Mais ce n'est pas tout : le personnage est un véritable tank à manier, et imprécis. A chaque fois que vous allez sauter, la caméra va se mettre en plongée, nous donnant l'incapacité de savoir où nous allons et créant des scènes de plate-forme totalement loupées. Mais ce n'est (encore) pas tout ! Parce que quand on remue une couche de caca, il y en a toujours un peu plus, puisque le personnage de Bubsy ne va pas arrêter de déblatérer dans un anglais incompréhensible, nous donnant ainsi le coup de grâce à notre santé mentale déjà bien atteinte après 3 minutes de jeu. Une vraie véritable merde !
Bubsy 3D, c'est un peu un passage obligé quand on veut se taper une daube. C'est bien simple, je n'ai jamais vu un retour positif sur ce jeu ! Et j'ai compris pourquoi en fait... Depuis le premier épisode qui m'avait amusé sur ma Megadrive, la licence Bubsy n'a cessé de décliner pour arriver à ça sur PS1, autrement dit un truc mal branlé, pas terminé et insupportable. Mal branlé : Non mais vous avez vu la tête du truc ? Rien que la présentation fait peur ! Pas terminé : c'est quoi ces graphismes ? Non messieurs-dames les programmeurs, mettre de vagues formes colorées ça et là aux couleurs criardes ne font pas des graphismes ! Et d'ailleurs, les univers ne ressemblent à rien. Insupportable, le jeu l'est sur deux aspects : en premier, sa jouabilité. Le bobcat est lourd et imprécis, la caméra devient complètement folle lors des sauts. Bon courage pour les phases de plates-formes ! Ensuite, Bubsy est insupportable par son attitude : sa voix nous perce les tympans, il hurle, on comprend à peine ce qu'il dit. J'ai eu envie de lui dire "TA GUEUUULE!!!" plusieurs fois à grands coups de fusil à pompe. Bref, je n'ai pas tenu longtemps devant ce produit ni fait ni à faire. Ils ont osé...