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Blondex
VRAIMENT TROP DE DEFAUTS !
Sorti avec la Game Boy, Castlevania - The Adventure fut pour l’époque assez remarqué. Les capacités de la portable de Nintendo étant également inconnues, et l’heure surtout à l’enthousiasme, il ne vint pas à l’idée de critiquer un Castlevania, alors que de nombreux joueurs vantaient les qualités des épisodes NES. L’âge n’est pas une excuse, et ce volet GB se permet de multiples transgressions aux règles de la série, et aux règles d’un bon jeu tout court. Hormis la musique de très bonne facture et des graphismes assez fins, le jeu est une catastrophe sur de nombreux points. La lenteur du personnage combinée à une maniabilité douteuse a de quoi énerver, ce d’autant plus que les pièges sont très vicieux, voire insurmontables. Le héros ne dispose plus d’armes secondaires, comme il est de coutume, mais en plus son fouet perd de sa puissance à la moindre blessure, ce qui corse abusivement un jeu déjà rendu difficile par la maniabilité. Seulement 4 niveaux donc, mais il n’est pas dit que vous en verrez le bout pour autant. Apprécier ce jeu suppose ainsi 2 conditions cumulatives : être fan de la série, et fermer les yeux sur les multiples défauts du jeu.
Un de mes premiers jeux Game Boy, que j'ai échangé quelques mois plus tard, sans état d'âme, à une époque où le troc était généralisé dans les cours de récré des collèges. J'ai comme une sorte d'amnésie avec ce jeu, et je ne sais pas si ce Castlevania est à proprement parler une daube, mais dans mon cas, l’expérience fut parfaitement désagréable. J'ai trouvé le personnage ultra rigide dans ses mouvements et mes pouces s'en souviennent encore, avec ce saut qui sort avec un train de retard et ce fouet qui se manie aux forceps. Les pièges sont d'un sadisme freinant tout entrain : d'énormes yeux qui roulent toujours au plus mauvais moment, de terribles corbeaux vous assaillent et vous harcèlent alors que vous êtes en difficulté sur des plates-formes. Difficile, pénible même dès le départ, je n'ai pas un bon souvenir de ce jeu auquel je n'ai jamais rejoué (ou si, sur émulateur, mais j'ai abandonné au premier "Game over"), refroidi pour toujours. Comme ce fut mon premier contact avec un jeu de la série, j'ai longtemps hésité avant de rejouer à un Castlevania, et j'ai d'ailleurs quelques craintes encore.
J'aurai voulu aimer ce Castlevania qui partait pourtant d'un bon sentiment... En effet, ce Castlevania à l'ancienne me proposait un jeu mêlant action et plateforme bourré d'ignobles créatures, de zombies, de chauve-souris et j'en passe. Bref, un Castlevania comme je les aime ! Mais très vite, il a fallu me rendre à l'évidence ; Manier le personnage relève du sadomasochisme. Car oui, si dès le premier niveau j'ai vite compris que notre Belmont devait peser le quintal (au bas mot), c'est lors du second stage que j'ai dû affronter l’autre terrible vérité : Belmont saute comme un pachyderme ! Sérieusement, le maniement du personnage est horripilant et gonflant au possible ! Les sauts au millimètre et les esquives sont ignobles !! De plus, histoire de corser encore un peu plus votre aventure, sachez que si vous vous faites toucher, vous perdez l'évolution de votre fouet. N'en jetez plus ! Ce premier Castlevania version GB est un affreux jeu qui vous fera enrager de par sa mauvaise maniabilité, sa difficulté abusée et certains choix douteux. Préférez lui donc le deuxième opus, bien mieux fini…
Comme vous y allez fort, chers collègues ! Alors oui, ce Castlevania Adventure est largement dépassé par son successeur sur Game Boy, Belmont's Revenge. Oui, la maniabilité du héros est lourde, ce qui rend parfois le jeu frustrant, et le graphisme très simpliste. Oui, le héros - Christopher Belmont - se déplace extrêmement lentement et dans seulement trois séquences d'animation. Mais quelle bande sonore, surtout pour un jeu sorti en 1989, le tout premier Castlevania sur GB ! Quelle jouabilité prenante et au poil, avec une précision (très rare de nos jours) requise pour ne serait-ce que se présenter devant la première transformation de Dracula. Et quel défi ! Malgré ses défauts, les quatre niveaux sont architecturés de manière cohérente et proposent même quelques surprises, comme le plafond de pals qui s'affaisse sans pitié sur votre pauvre héros descendant courageusement à la corde dans le niveau 3. Un très bon jeu, bien qu'il subisse le poids des ans, et à ne pas mettre entre toutes les mains du fait de sa difficulté pouvant s'avérer rebutante...