Quel plaisir de suivre les péripéties amoureuses de Vincent, nettement plus travaillées que le laissait sous-entendre sa publicité aguicheuse. Celles-ci ne sont d'ailleurs pas sans évoquer Persona puisqu'il est à nouveau question d'élucider une série de meurtres à l'issue... tirée par les cheveux. Un gage de qualité guère étonnant lorsque l'on sait que Katsura Hashino (SMT if..., Lucifer's Call, Digital Devil Saga, Persona 3&4...) est aux commandes. Je me suis donc retrouvé face à un cadre famillier, ce que j'ai particulièrement apprécié. Les phases de puzzle sont quant à elles à la hauteur de leur réputation, c'est-à-dire difficiles. Ce n'est pas tant la réflexion qui pose problème, mais plutôt quelques détails irritants tels une ergonomie délicate et une caméra mal gérée. Le jeu en devient limite oppressant tellement il véhicule le stress, mieux vaut donc faire quelques pauses de temps à autres pour y voir plus clair. Avec sa durée de vie correcte, son contenu annexe et ses différents modes de jeux, il y aura en tout cas de quoi réflechir. Catherine est un jeu exigeant, donc, mais qui vaut vraiment la peine d'être fait tant il demeure passionant. Une grande réussite.