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Le jeu vous place dans la peau de Madeline, qui souhaite changer un peu d'air et se lance le défi de grimper le mont Celeste, montagne dangereuse et mystique. Le synopsis est simple, mais le jeu traite de sujets sérieux que je vous laisserais le soin de découvrir, il le fait d'ailleurs avec brio, grâce une écriture simple et intelligente, mais aussi avec son game design. Celeste est un jeu de plate-forme à tendance Hardcore, le but du soft étant de passer chaque tableau pour accéder au suivant afin de poursuivre le niveau, mais Celeste est un jeu intelligent : avec simplement 3 actions (sauter, dasher, s'accrocher), les développeurs vont vous apprendre petit à petit les subtilités du gameplay. Le jeu va par la suite déployer une inventivité sans faille afin de vous faire vivre une ascension émotionnellement forte. Le level design représente souvent une idée de gameplay ou l'état émotionnel de Madeline, et ça ne s'arrête pas là puisque chaque niveau aura 2 à 3 nouvelles idées de gameplay. Celeste s'adresse à tous les amoureux du JV. Lorsque l'émotion née du gameplay nous sommes forcément devant un sommet du jeu vidéo.
Blondex
UN "OUI !" DANS LA SOUFFRANCE
Un peu trop vendu comme l’aboutissement du jeu vidéo comme un art mêlant pixels et poésie, Celeste a pu faire oublier qu’il propose une difficulté particulièrement exigeante ; une épreuve même. Et en cela, le développeur n’est pas en cause : après tout, pensiez-vous gravir une montagne mystique aussi facilement ? Du même coup, un mode « triche »… euh « assisté » a été ajouté, ce dont ma fierté de joueur n’a pu se résoudre à employer malgré une difficulté prenant immédiatement à la gorge. L’apprentissage se fait par des échecs se comptant rapidement par centaines. D’abord agacé par ce jeu, j’ai progressivement été séduit par un level design très varié, se renouvelant à chaque chapitre, ainsi qu’un challenge motivant. Sans oublier une réalisation de très grande qualité, qui marque effectivement un aboutissement du jeu vidéo comme un art mêlant pixels et poésie. Ah ? Ça a déjà été dit ? Production malgré tout imparfaite, Celeste veut parfois trop en faire pour son propre bien, et certains passages abusivement frustrants auraient dû être réservés pour des défis experts. Reste que l’histoire apporte des coupures salutaires, et offre au sommet de son ascension une belle récompense.